Symbole d'un Real Madrid retrouvé depuis l'arrivée de Zinedine Zidane, Marcelo n'est plus le même depuis que l'entraîneur français a été nommé à la tête du club.
Marcelo faisait partie de ses joueurs qui n'étaient que l'ombre d'eux-même en début de saison. Beaucoup moins actif dans son couloir sous l'ère Benitez, en particulier en raison de la volonté de l'ancien coach madrilène d'adopter une rigueur défensive exemplaire, le Brésilien revit depuis l'arrivée de Zidane sur le banc madrilène.
Conscient de l'importance de l'apport de ses latéraux dans le jeu offensif, le néo-entraîneur de la Casa Blanca leur a dès le départ laissé carte blanche quant à leur disponibilité sur les phases d'attaque. Une aubaine pour le joueur de la Seleçao, qui n'hésite pas à jouer bien plus haut que son poste ne le demande, à tel point qu'il est considéré aujourd'hui comme le "5ème élément" au milieu du terrain lorsque le Real évolue dans un milieu à quatre.
Ayant côtoyé un certain Roberto Carlos lors de la période Galactique du Real Madrid, Zidane connaît toute l'importance d'un élément supplémentaire venant des couloirs, d'autant plus lorsque le joueur est apte à répéter les courses et les efforts sans compter.
Donnée rare chez un latéral, face à l'Espanyol Barcelone lors de la dernière journée de championnat, Marcelo a touché plus du double de ballons dans la partie de terrain adverse plutôt que dans la sienne. Totalisant plus de 70 combinaisons avec ses compères du milieu de terrain, le Brésilien a permis, une fois de plus ce weekend, de déstabiliser la défense adverse, créant le surnombre à maintes reprises. Au delà de son apport offensif, Marcelo se montre également très précis dans ses transmissions, un facteur important pour celui qui apparaît de plus en plus régulièrement comme le premier rouage à la création des actions madrilènes.
Enfin, le latéral gauche merengue jouit désormais d'un rôle de cadre dans le vestiaire. Ancien de la maison, c'est tout naturellement que le Brésilien se mue en capitaine en cas d'absence de Sergio Ramos, un rôle que rempli parfaitement Marcelo, aussi bien sur et en dehors du carré vert.