L’avocate de Kylian Mbappé a de nouveau pris la parole pour évoquer l’affaire du viol présumé dont le joueur serait accusé.
L’emballement médiatique autour de Mbappé ne faiblit pas, loin de là. Sa petite escapade en Suède le soir du match de l’Equipe de France a fait grincer des dents dans l’hexagone, mais c’est maintenant un autre problème, et pas des moindres, qui touche le joueur du Real Madrid.
Bien que n’ayant toujours pas été inculpé par la justice suédoise dans cette affaire, plusieurs médias du pays avancent que Mbappé serait visé par l’enquête d’un présumé viol survenu dans l’hôtel où il résidait avec sa famille et des amis, dans la nuit du 10 au 11 octobre derniers.
Hier soir, son avocate Marie-Alix Canu-Bernard s’est exprimée sur le dossier au journal de 20 heures sur TF1. "Une plainte ne fait pas la vérité, une plainte ne fait pas la preuve de quoi que ce soit. Et je ne sais même pas, encore une fois, si la plainte le vise".
"Il n'est jamais seul, il n'est jamais exposé à se retrouver dans une situation où il y aurait pour lui une prise de risque. Donc de ce fait, cela exclut totalement le fait qu'il y pu avoir des agissements répréhensibles de sa part. Ça je peux vous le dire, ça c'est une certitude absolue. Il est particulièrement serein mais en revanche, il est totalement éberlué de voir cette espèce d'emballement médiatique", a déclaré la représentante de Mbappé.
Ce matin, c’est cette fois sur le plateau de BFMTV que l’avocate du joueur est sortie en défense de son client. "À l'heure à laquelle on parle, sachant que nous n'avons aucune information sur la plainte déposée, essayer d'imaginer pouvoir dire des choses sur sa vie privée est d’une indécence rare. La seule chose que je peux vous dire, c'est qu'il n'a rien à se reprocher. La deuxième chose, c'est qu'on ne sait rien."
"Il a été pisté, quelqu'un savait qu'il allait à Stockholm. Un paparazzi le prend en photo, comme par hasard ce même journal sort une information selon laquelle une plainte aurait été déposée. En Suède, le secret de l'enquête est absolu, loin de ce qu'on connait en France. Le communiqué du procureur ne dit rien. Ipso facto, ce n'est pas la justice qui a fait fuiter cette information, ni la police. Est-ce que ça peut être la plaignante ? Vraisemblablement….", a renchéri l’avocate.
Quant à la possibilité que le PSG soit impliqué dans toute cette affaire, l'avocate a préféré tempérer : "Fake news? Ce sont des termes qu’il a employés et qui lui appartiennent. Je dis juste qu’il y a un concours de circonstances et je comprends qu’il se soit interrogé. Mardi, il y avait une audience qui le concerne et qui tombe à point nommé avec la révélation de cette histoire. C’est factuel, je n’en tire pas de conclusion. Je ne vais pas aller dans cette théorie (que le PSG dénigre son image, ndlr), je ne suis pas adepte de la théorie du complot. Ce qui est certain, c’est que depuis des mois, il subit une campagne de dénigrement et d’atteinte à son image, c’est indéniable".