Kylian Mbappé a accordé un long entretien à Thierry Henry pour Amazon Prime Vidéo qui a été diffusé ce dimanche soir.
Son niveau d'espagnol : "(Rires). Oui il est très bon. C'est parce que j'ai voulu être un grand joueur et un personnage public important. Tu ne peux pas être une star internationale et ne parler que Français aujourd'hui, ça n'a pas de sens. Si tu arrives en Espagne et que tu sais parler la langue... tout est plus simple."
Son transfert avorté au Real : "Quand les gens me disaient 'tu n'es pas trop déçu de ne pas être transféré ?'… Oui, un peu au début, c'est normal quand tu veux partir. Mais je n'étais pas en National, j'étais dans un club qui veut gagner la Ligue des champions. Et en plus, je suis Parisien, je suis chez moi, j'ai ma famille ici. J'ai toujours dit que j'étais super bien. C'est juste qu'à ce moment-là, je voulais découvrir autre chose."
Son avenir : "Un jour il y a ça, un jour il y a autre chose. Il se passe tellement de nouvelles choses qu'aujourd'hui, tu dois prendre le temps. C'est une décision qui n'est pas facile. Quoi qu'il arrive je vais jouer dans un grand club."
🎥 Je sais, tu sais, il sait, nous savons tous … à quoi font référence Henry et Mbappé tout le long en parlant de l’espagnol 😂😂
— RMadridHebdo 🇫🇷 (@RMadridHebdo) December 5, 2021
pic.twitter.com/jj72wVgrs9
Le Mbappé post-Monaco : "C'est un nouveau joueur. J'ai commencé dans un Monaco qui jouait en transitions et quand je suis arrivé à Paris, tout a été différent. Des équipes qui nous attendent avec 5 défenseurs, qui ne viennent pas nous presser... C'est un nouveau statut. Le PSG est d'un autre niveau avec de grandes stars et il doit tout gagner. C'était nécessaire de m'adapter à ça."
Son ego : "Je suis le meilleur passeur en Ligue 1 et en Ligue des Champions aussi. C'est la preuve que je ne suis pas quelqu'un d'égoïste, qui ne pense qu'à marquer des buts. Je peux encore m'améliorer."
L'échec à l'Euro : "Quand tu te prends un mur... L'Euro, c'est un mur et tout de suite, tu te prends des questions. J'ai beaucoup discuté avec mon père et ma mère en sachant ce qu'il allait se passer, je savais que je voulais partir, ils m'ont demandé de me recentrer sur le terrain. Je mettais peut-être trop d'énergie dans autre chose. Ce qui avait fait ma force, c'était le terrain. Les gens viennent en payant leur place, ils s'en foutent de tes états d'âme ou que tu veuilles partir, que tu aies raté un penalty... Ils viennent voir le numéro 7 du PSG et ce que tu sais faire"
Ses peurs : "De quoi j'ai peur ? De ne pas gagner. Parce que les gens attendent beaucoup de moi."
S'il est le boss du PSG : "C'est difficile car quand tu joues dans une équipe avec Neymar et Messi, t'autoproclamer patron, c'est osé. Je suis dans une bonne période, le collectif aussi. Dire qui est le patron, on s'en fout. Le but, c'est de mettre les trois dans une bonne position, car on peut changer le cours d'un match."
