Le Real Madrid veut employer les grands moyens pour faire bouger les choses et défendre Vinicius Junior.
Il y aura peut-être, espérons le, un avant et un après Valence-Real Madrid en Liga. Comme lors de neuf précédents déplacements du Real Madrid dans le cadre du championnat espagnol, des incidents racistes ont eu lieu à l'encontre de Vinicius Junior. Le joueur a usé de son audience médiatique pour faire du bruit et toutes les instances, entre autres, réagissent depuis l'incident.
Plus de 48 heures après le match, on ne parle toujours plus que de ça en Espagne et toutes les questions en conférence de presse aujourd'hui été d'ailleurs orientées sur Vinicius et le sujet. "Pour moi, l'Espagne n'est pas un pays raciste mais il y a du racisme. Et il faut que ça change. Ce ne sont pas des cas isolés comme l'a dit quelqu'un de Valence. Ce ne sont pas 46 000 personnes (à Mestalla) mais ce ne sont pas non plus 1 ou 2 personnes", a clarifié Ancelotti ce mardi.
Florentino Perez a pris la parole
D'un autre côté, le boss du club a évidemment aussi apporté son soutien au Brésilien. Il l'a rencontré dès ce lundi pour lui garantir que le Real Madrid se battrait jusqu'au bout à ses côtés. Florentino Perez a aussi médiatiquement abordé le sujet à l'occasion de la célébration du titre d'EuroLeague (basket).
Des cris de singe, des chants racistes et insultant "Vinicius, tu es un s**ge"…
— Les Merengues (@Les_Merengues) May 23, 2023
Non @valenciacf, ils n’étaient pas que 3. Le chemin est long et il faudra poursuivre les investigations jusqu’à arrêter tous ces gens qui continuent de répandre ce virus.
pic.twitter.com/SwoNXbTgtN
"Je veux annoncer que le Real Madrid ne tolérera pas un incident raciste de plus vis-à-vis de nos joueurs. Pour cela, il faut changer la structure arbitrale afin qu'on ne tienne plus comme responsable la victime du délit, comme c'est actuellement le cas", a lancé le président madrilène.
"La société dans laquelle nous vivons ne mérite pas ces incidents qui se répètent avec notre joueur. Le sport est un point de rencontre, de valeurs" a-t-il poursuivi, sans oublier d'en placer une pour l'arbitrage et le VAR, qui a manipulé les images lors de Valence-Real pour ne faire exclure que Vinicius.
"Nous avons vu comment un outil tel que le VAR pouvait améliorer le football mais on a aussi vu à Mestalla qu'il ne fonctionnait pas correctement. Vous ne pouvez pas blâmer la victime pour ce qui s'est passé, Vinicius est la victime", a-t-il conclu.
