Depuis maintenant une dizaine de jours, la presse, anglaise comme espagnole, relate un conflit entre Florentino Perez et Sergio Ramos. Le buteur héroïque de la Decima demande une revalorisation salariale qui lui avait été promise après le sacre, mais celle-ci tarde et Florentino Perez ne serait pas prêt à répondre aux exigences du joueur. L'Espagnol demanderait alors à partir.
Malgré les rumeurs
très insistantes, le départ de Sergio Ramos semble très peu
probable. Notre rédaction se mouille.
1. Son amour pour le club
Au Real Madrid depuis maintenant 10 ans, Sergio Ramos est un Merengue certifié. Son amour pour le club n'est plus à prouver, et l'affection des supporters est réciproque. Le joueur formé au FC Séville est l'une des icônes du Real Madrid et il est difficile d'envisager qu'il mette fin à tout cela pour 2 millions d'euros.
2. Ses coéquipiers comptent sur lui
Joueur emblématique du vestiaire, Sergio Ramos est un cadre et est apprécié des autres joueurs. Notamment la relation qu'il entretient avec Iker Casillas, son meilleur ami, mais aussi avec Cristiano Ronaldo. Le Portugais l'aurait même appelé pour s'informer et aurait l'intention d'écourter un petit peu ses vacances afin d'être sur place et de s'assurer que l'Espagnol reste au club.
3. Leader du vestiaire
Véritable leader sur, comme en dehors du terrain, l'impact de Sergio Ramos est indéniable. Sa rage de vaincre est source de miracle. Rafael Benitez compte sur lui et souhaite en faire son leader.
4. La presse a besoin de vendre
Le mois de juin est une période creuse. Les joueurs sont en vacances, pas de saison, ni de pré-saison pour les grands clubs, il faut alors se contenter du mercato. Le récit de Sergio Ramos se présente alors comme une opportunité idéale pour maintenir un fort intérêt des lecteurs/internautes.
Bien qu'il existe très probablement une part de vrai, c'est-à-dire la demande de revalorisation de Sergio Ramos qui a du mal à se mettre en place, le reste ne semble être que de la fumée dans le but de mettre un peu de pression sur le club.
À suivre...
