Avant d'affronter le Real Madrid au Santiago Bernabeu, Quique Sanchez Flores, l'entraîneur de Getafe, s'est exprimé face à la presse.
Jouer le Real après Chelsea : "On se focalise sur nous-mêmes et sur ce qu'on va défendre au Bernabeu. On prépare ce match en essayant d'en avoir la bonne lecture. Nous devons penser à ce que nous sommes capables de faire. On respectait le Real avant la Ligue des Champions, qu'ils gagnent ou pas ne change rien pour nous. C'est très intimidant, c'est clair, mais on doit jouer avec l'idée que nous n'avons rien à perdre sur ce match."
Que dire sur Benzema ? "La vérité, c'est que l'on ne découvre rien de nouveau. La première fois que je l'ai, c'était en 2008 à l'Euro. Il m'avait assez impressionné. À partir de là, il a eu l'évolution que j'imaginais pour lui. Nous savons ce qu'il est capable de faire mais nous ne sommes pas là pour flatter l'adversaire, seulement pour soutenir nos joueurs."
4 joueurs sous la menace d'une suspension : "On ne peut pas se permettre de jouer en pensant à ça. Le Real aussi a beaucoup de joueurs avertis. Le football est un sport de compétition et non de paix. Une fois que l'on entre sur le terrain, la bataille commence et il ne faut pas jouer avec le frein."
Le Real aura la tête à Chelsea ? "J'ai vécu cette situation. Quand une équipe doit jouer un match de Liga entre deux matchs importants de Ligue des Champions, il y a d'autres choses à gérer. Ça doit traverser la tête de Carlo Ancelotti."
Getafe n'a gagné aucun match à l'extérieur, comment convaincre les gens qu'il peut le faire au Bernabeu ? "On aborde ce match sans pression. On ne va pas entrer sur le terrain avec comme message que nous sommes une équipe qui ne gagne pas à l'extérieur. Nous ne sommes pas la pire équipe à l'extérieur. On pensera seulement à bien faire les choses. Ce sont 90 minutes à jouer au Bernabeu et elles sont longues, mais on peut tirer quelque chose de positif pour nous."
Comment on arrête Benzema ? "Je n'ai jamais établi un plan pour un joueur en particulier, parce que ça ouvre les espaces pour d'autres. On fonctionne en tant qu'équipe et tu peux, à travers une mise en place collective, gêner certains joueurs en particulier. Quand tu joues contre une équipe comme le Real Madrid, tu dois choisir car tu ne peux pas être sur les onze joueurs."
Getafe a gagné le match aller : "C'est du passé. On avait bien joué et ça a coïncidé également avec le fait que le Real n'était pas dans un bon joueur. Puis on a eu ce facteur chance. Quand les choses se font avec énergie et le coeur, il est beaucoup plus facile d'atteindre les objectifs. Contre le Real, il faut jouer avec énormément d'énergie, énormément de dynamisme et beaucoup de coeur car c'est une équipe qui sait mouiller le maillot et inverser des scénarios difficiles. On ne peut rien laisser."
Le Real peut gagner la Liga et la Champions ? "Je ne veux pas avoir ce regard critique sur les objectifs des autres. Je me concentre sur les miens."
Vous signez pour 1 point ? "Non, je ne signe rien. Je ne suis pas capable de dire à mes joueurs que nous allons viser le match nul. On va essayer de le gagner."