Après la cérémonie d'adieu, avec le discours de Florentino Perez et le sien, Sergio Ramos s'est présenté face aux médias en conférence de presse.
Les conditions de sa prolongation : "Beaucoup de choses se sont passées. Des circonstances qui arrivent dans la vie. La première chose que je veux dire, c'est que je n'ai jamais voulu partir. Mon objectif était de rester ici. Après le confinement, le club m'a donné la possibilité de prolonger mon contrat, mais à cause du Covid, ça a été laissé de côté. Durant ces derniers mois, le club m'a offert une offre d'un an avec une réduction de salaire. Je dois dire qu'il n'y a eu aucun problème sur le salaire.
Je voulais deux ans et la tranquillité d'esprit, pour moi et ma famille. Lors des dernières rencontres, j'ai accepté l'offre d'un an, mais on m'a dit que ce n'était plus possible, qu'elle avait une date de validité et que je ne l'avais pas respectée."
Si le club a été juste avec lui : "Les circonstances sont celles qu'elles sont. comme je l'ai dit, j'avais accepté la proposition sur la table mais ils m'ont dit que l'offre avait expiré. Mais je suis fier de ce que j'ai accompli et de cette alliance pendant 16 ans. Je pars avec ce sentiment."
S'il signerait à nouveau : "Bien sûr. Ça a été l'étape la plus merveilleuse de ma vie. J'ai remporté de nombreux titres. Je signerais mille fois. Cette décision a été la meilleure de ma vie."
S'il regrette quelque chose : "Non, rien du tout. Quand quelqu'un achète ma marque Sergio Ramos, c'est avec ses vertus et ses défauts. J'aime rester moi-même. Ma relation avec le président a toujours été bonne. Une relation père-fils sportivement. C'est la personne qui m'a fait venir ici. Jamais je ne ferais de déclarations contre lui. Il y a aussi des disputes dans une famille."
Les critiques à son encontre : "C'est difficile. Les gens doivent parler, mais surtout le terrain. J'aurais aimé être clair en conférence de presse plus tôt, mais j'ai donné ma meilleure version sur le terrain de jeu. Il y a eu des circonstances qui ont fait qu'il n'a pas été possible de parler. Tout le monde a son avis, mais je vérifie d'abord les informations. Ce que je voulais, c'était deux ans de contrat, pas une année."
Quand a-t-il dit "oui" : "Les conditions ont changé, à la fois pour le club et pour nous. À ce moment-là, il fallait prendre une décision mais on ne m'avait pas dit que mon offre avait une date d'expiration. C'est respectable, mais ça m'a surpris. Je ne savais pas."
Pourquoi le Real ne l'a pas prolongé : "Je ne sais pas. Je ne peux pas te répondre. Évidemment, dans une période de négociations, il y a des choses demandées. Il y a un traitement amical. Peut-être que j'ai mal compris ce qui se passait."
Ses réunions avec Florentino : "Ce sont des réunions privées, que je veux garder privées. Il y a des choses très personnelles. Mon agent m'a dit que l'offre avait expirée et nous avons été surpris. Je lui ai également fait savoir que j'avais accepté la dernière offre, même s'il était trop tard. Je n'ai aucune forme de rancoeur. C'est la famille et ils seront toujours dans mon coeur."
Son avenir : "À aucun moment je n'ai pensé à une autre équipe. Depuis janvier, je suis sur le marché mais il n'y a eu aucun contact. Jamais je n'ai eu l'intention de partir du Real Madrid. Séville ? C'est mon deuxième club mais ce n'est pas une option pour moi, pour eux non plus. Le Barça ? C'est un non catégorique."
S'il avait dit non au Real : "J'ai voulu continuer au Real Madrid. Personne n'est au-dessus du club, pas un joueur, pas un entraîneur... Ce n'était pas un non, seulement une proposition qu'il y avait sur la table. Oui j'ai dit au club qu'il fasse sa planification sans moi, mais c'était dans le cadre d'une négociation."