Le Real Madrid a ouvert son compteur de victoire en Liga, au Santiago Bernabeu face au Real Valladolid. Voici ce qu'il faut retenir de cette première au Bernabéu..
Après la contre-performance du week-end dernier, la maison blanche s'est imposée ce dimanche en Liga. Un succès large (3-0) qui a néanmoins mis du temps à se dessiner puisque Fede Valverde a ouvert le score en seconde période sur un coup-franc direct avant que Brahim Diaz et Endrick alourdissent la note en toute fin de rencontre.
Le positif
Dans ce qu'il y a de positif à retenir, c'est d'abord cette victoire qui évite aux Madrilènes des prochains jours agités à cause des résultats en championnat, et celle-ci lance bel et bien cette saison. C'était important de le faire et plus encore devant son public, au Santiago Bernabeu. Ce dernier n'avait pas d'ailleurs hésité à montrer son mécontentement à la pause.
Deuxième point positif dans cette partie pour l'équipe de Carlo Ancelotti, le fait de l'emporter 3-0 malgré un trio d'attaque à nouveau décevant. Le succès s'est dessiné grâce à Fede Valverde puis ce sont les remplaçants, Brahim Diaz et Endrick qui ont fait ce que les titulaires n'ont pas su faire ce dimanche : marquer et verrouiller la victoire.
D'ailleurs, le banc de touche est une grande satisfaction si on tient aussi compte aussi du fait qu'Arda Güler, titulaire aujourd'hui, a été le meilleur des offensifs. Carlo Ancelotti a de la ressource, ça se confirme et on notera aussi qu'il l'a bien exploité : Brahim Diaz et Endrick, tout comme Modric et Ceballos, sont entrés alors que le score n'était que de 1-0.
Parmi les prestations individuelles, Courtois a été solide, Eder Militao tient son match référence depuis son retour de blessure et Valverde reste fidèle à lui-même. Au-delà de son but, il y a toujours une étincelle quand Brahim Diaz prend le ballon et ce premier but d'Endrick est idéal pour lui et sa confiance.
Le négatif
L'équipe est encore en rodage et il faut l'entendre. Il faut être indulgent. Toutefois, après trois matchs, l'animation offensive du Real Madrid est toujours aussi bancale car Mbappé et Vinicius se marchent un peu trop dessus et Rodrygo s'échappe du couloir droit. Aujourd'hui, heureusement que le Turc était là pour minimiser cela.
Mais au-delà des problèmes collectifs, qui seront résolus avec le temps à n'en pas douter, ce sont les individualités qui déçoivent. Rodrygo a tout raté dans le dernier geste et Vinicius Junior a été assez absent des débats. Ce qui est rare car le Brésilien n'est pas du genre à se cacher.
Pour Mbappé, il y a de la bonne volonté mais pas encore assez. Le pressing est tendre, les efforts encore insuffisants à la perte de balle et il n'est techniquement, comme physiquement, pas encore au niveau des autres. Il manque aussi d'efficacité, mais ça aussi, ça viendra...
De manière plus générale, le rythme et l'intensité n'étaient pas au rendez-vous en première période. Ce fut mieux après la pause et la soufflante, on l'imagine, de Carlo Ancelotti. Toujours est-il que l'Italien a encore du travail pour retrouver une équipe compétitive. Au milieu, on a aussi la sensation que c'est trop fragile en l'état.