Rubi : "Si nous jouons sans espoir et sans efficacité, le Real va nous bombarder"

À la veille du match de son équipe à Santiago Bernabéu, l'entraîneur de l'Espanyol Barcelone, Rubi, s'est exprimé en conférence de presse. Le coach catalan veut jouer le coup à fond à Madrid.

Ses débuts à Bernabéu
Je suis venu avec le Barça lorsque j'étais entraîneur adjoint. C'est quelque chose de positif, de bon, de jouer contre un adversaire de cette dimension. C'est une motivation supplémentaire. On a envie de faire la guerre.

Une excitation supplémentaire pour l'équipe ?
Je les sens avec beaucoup de confiance. C'est un match difficile qui arrive à un moment optimal pour l'équipe. Je parlerais plutôt de confiance.

La victoire prime ou est-ce les bonnes sensations actuelles ?
Je donne légèrement la priorité au résultat, surtout à court terme. J'aimerais que le résultat soit là mais l'image est aussi importante.

Vous maintiendrez votre style de jeu ?
D'un côté, on cherche de nouvelles choses pour surprendre l'adversaire mais d'un autre, c'est comme ça que nous sommes. Peut-être est-ce le moment de tenter un changement, mais c'est aussi une raison pour ne pas beaucoup changer de l'idée de jeu que nous avons. J'ai déjà décidé de cela, mais je ne le dirai pas publiquement.

Le Real est une équipe plus dangereuse sans Cristiano ?
Il y deux composantes. Il y a le départ de Cristiano mais aussi le changement d'entraîneur. Je ne sais pas s'ils jouent mieux ou non, c'est à eux d'y répondre. D'un côté, c'est l'un des meilleurs joueurs du monde, tu perds quelque chose. Mais d'un autre, cela peut révéler d'autres vertus qui n'étaient pas présentes. Le mieux ? Le temps le dira. Ce qui est clair, c'est que le Real est une équipe très puissante et Cristiano est un extraterrestre.

Ça signifie quoi "faire la guerre" au Real ? 
On y va avec le drapeau de l'espoir, mais si nous ne l'accompagnons pas du drapeau de l'efficacité, ils vont nous abattre à coups de canon en une seconde. Nous allons essayer de faire en sort qu'il y ait un match, et plus encore. Souvent, au bout de 30 minutes, il n'y a plus de match dans ce stade.

Comment on garde le ballon face à une équipe comme le Real ? 
Je suis de ceux qui pensent que l'équipe qui garde le ballon est celle qui joue le plus juste techniquement, ou qui exerce le meilleur pressing.

Avec quelle attitude vous abordez ce choc ? 
Ma petite expérience m'a montré que dans ce type de match, ce qu'il ne faut pas c'est faire passer le message qu'il est 'normal de perdre contre ces gars parce qu'ils sont très bons'. On doit avoir la même haine de la défaite contre le Real que contre Alavés.

Vous signez pour un nul ?
Non.

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