L’émission El Larguero de la Cadena SER est revenu sur le phénomène David Beckham au Real Madrid.
Avec la diffusion de la série documentaire de Netflix sur l'ancien joueur anglais, de nombreux détails ont été révélés sur cette période. Certains affirment que l'arrivée du milieu de terrain a été un coup de pouce pour le club, pour d'autres c'est tout le contraire…
Romero : "Je vais vous expliquer pourquoi il a moins brillé à Madrid qu'à United. A l'époque, Madrid avait de vrais monstres dans son effectif. Beckham était un grand joueur, mais ce n'était pas Zidane, Figo, Raúl, Ronaldo.... C'était un type fantastique dans le vestiaire, qui a laissé son empreinte et qui a donné de nombreuses leçons d'humilité. C'était le Real Madrid des Zidane et des Pavone et les garçons étaient agréablement étonnés par son comportement. Il était clair qu'il n'était pas seulement un footballeur et il a donné une leçon le premier jour quand il a passé trois heures à signer des autographes."
John Carlin : "Je connais bien David Beckham, j'ai écrit un livre sur lui et j'ai voyagé avec lui à United et au Real Madrid. C'est quelqu'un de très humble et de très gentil. Il salue tout le monde, lorsqu'il est allé faire une interview avec AS, il a salué tout le monde, de la femme de ménage à la secrétaire. Sur le plan sportif, il ne fait pas partie du top 50. Ce n'était pas un grand footballeur, il n'était pas le meilleur à Madrid et il n'était pas le meilleur à United. C'est fascinant de voir comment il est devenu un tel colosse alors qu'il était si fade."
David Beckham Through the Years 🔥 pic.twitter.com/H8faCAt3tb
— Guapazos (@Guapazos) October 17, 2023
Carreño : "Les médias sont d'un côté. Si on met les deux ensemble, le médiatique et le sportif, il est dans le top 5, mais uniquement sur le plan du football il descendrait de plusieurs échelons, dans le top 50."
Herráez : "Nous avons voyagé avec lui dans l'avion, il s'est arrêté avec tout le monde. Je n'ai jamais vu un mauvais geste de sa part, il a signé 200 maillots. Il s'est entretenu avec la presse et nous a invités à son anniversaire. Ce n'est pas facile d'être David Beckham".
Bruno : "Dans sa carrière, il était dans le top 50, c'est sûr, c'est vrai que quand il était au Real Madrid, il ne donnait pas tout ce qu'il avait. Simplement, par sa façon de tirer les coups francs, il était quand même dans le top 50 pour moi."
John Carlin : "C’était un grand professionnel, le premier à arriver à Valdebebas pour s'entraîner. Personne ne doutait qu'il donnait le meilleur de lui-même au club. J'ai suivi de très près la première année, quand tous les galactiques étaient là. Ils ont perdu contre Monaco, ils n'ont rien gagné cette saison-là. S'ils n'avaient pas signé Beckham et avaient gardé Makélélé à ce poste, qui était le meilleur milieu défensif du monde, ils auraient tout gagné. Makélélé était censé jouer le rôle de latéral de Raúl, Zidane, Figo... l'arrivée de Beckham n'a rien apporté, bien au contraire..."