L’action menant au premier but inscrit par le Real Madrid au Bernabéu hier soir a fait l’objet de nombreuses réactions et interprétations.
Les dirigeants parisiens, à l’instar de Leonardo, ou encore Mauricio Pochettino, l’entraîneur, n’en démordaient pas après le coup de sifflet final. L’arbitrage était, à les entendre, la principale cause de l’élimination du PSG. L’entraîneur n’a fait qu’insister sur cette "non-intervention" du VAR.
"Le premier but a changé le match. Je me demande ce que fait le VAR, pour moi il y a faute sur Donnarumma. C'est une honte. C'est impossible de ne pas parler de cette grosse erreur faite par les arbitres. C'est difficile à accepter, et je ne pardonnerai pas. Je ne peux pas parler des performances, je trouve incroyable que ça arrive en 2022", s’est offusqué l’Argentin après le match.
Pourtant, aussi bien César Barrenechea Montero, consultant en arbitrage pour Mundo Deportivo, que les analystes des deux principaux quotidiens sportifs madrilènes AS et Marca s'accordent à dire que le VAR a eu raison de ne pas intervenir sur l’action qui a lancé la remontada des Merengues.
"Benzema touche Donnarumma. Il y a un contact, mais je ne vois pas de faute. L'arbitre a laissé le jeu se dérouler entièrement et cela a profité aux deux parties. C'était un match très difficile à arbitrer mais il a ait du bon travail", a déclaré Barrenechea Montero. Pavel Fernández est allé dans le même sens que l'ancien arbitre international au micro de Radio Marca : "Il y a eu un contact entre l'attaquant français et Donnarumma, mais pas assez pour siffler une faute sur le gardien du PSG".
Pour sa part, Iturralde González estime que le duel entre Donnarumma et Benzema "n'est pas une action pour le VAR, mais si l'arbitre siffle la faute, vous ne pouvez rien dire. Ce n'est pas clair, c'est pour ça ce n'est pas une faute qui concerne le VAR", a déclaré l'arbitre sur le plateau de la Cadena SER.