Prêté à Wolverhampton en Premier League, le défenseur Jesus Vallejo (22 ans) a accordé une interview au média AS. Extraits.
Comment ça se passe dans son nouveau club ?
Très bien, depuis le premier jour, j'ai été traité de façon incroyable. Je suis très à l'aise avec l'équipe, l'entraîneur et la façon dont nous jouons.
Il y avait beaucoup d'offres sur la table, pourquoi Wolverhampton ?
C'était un peu de tout ... Je voulais vivre cette expérience. Et le Real Madrid m'a vivement recommandé de venir ici. Il m'ont dit que je continuerai à progresser. Les Wolves aussi, Nuno m'a appelé et m'a parlé du projet. C'est le club qui a le plus misé sur moi.
Comment s'est-il adapté à l'Angleterre?
Cela a été assez rapide. Je me suis beaucoup appuyé sur Jony, Adama, Raúl Jiménez... Ici, nous sommes comme une famille, car nous passons beaucoup de temps ensemble dans la cité sportive, nous mangeons ensemble.
Qu'est-ce qui l'a le plus frappé à votre arrivée ?
La méthodologie des entraînements est différente. On prépare beaucoup plus physiquement les joueurs. Et aussi la façon dont les Anglais voient le football. Si ça ne tenait qu'à eux, ils joueraient tous les jours...
Comment sont les Wolves ?
C'est un club qui s'est beaucoup développé ces dernières années, ils sont montés de catégorie presque chaque année. Il y a quelques années, ils ont fait une saison incroyable avec l'arrivée du Mister. Ils étaient premiers en Championship et septièmes l'an dernier en Premier League, ce qui est incroyable. Cette année, nous devons travailler pour répéter ça, même si ce ne sera pas facile car être septième, c’est être le meilleur après ce qu’ils appellent le "Big Six". Nous devons être forts parce que nous sommes dans quatre compétitions.
Comment c'est pour un garçon de Saragosse de vivre ici ?
J'ai été à Francfort pendant un an, mais je remarque plus de différences ici. Francfort ressemblait plus à Saragosse ou à Madrid. Là c'est différent, mais j'aime le rythme de vie qu'ils ont, de manger et dormir tôt. J'aime ce genre de vie tranquille.
Comment se sent-il physiquement ?
Phénoménal. Je me sens vraiment bien depuis janvier ou février dernier déjà, quand j'étais à Madrid. Les matchs de Liga que j'ai joués avec Zidane ont été déterminants. Ces minutes étaient essentielles pour arriver en bonne condition à l'Euro U21 et je maintiens cette continuité désormais. Si je me sens bien physiquement, le reste suit.
Apprend-t-il à doser ses efforts ?
C'est un facteur. Il faut aussi savoir faire la part des choses : dans les matchs il faut toujours être au top, mais aux entraînements il faut savoir sur quelles actions y aller à fond ou doser.
Certains ont douté de lui pour ses blessures...
J'ai toujours eu beaucoup de confiance en moi. Je me suis concentré sur ce que j'avais à faire et dans les mauvais moments j'ai continué à travailler. C'était positif de remporter ce titre avec les U21 après une année compliquée en club.
Sur quel joueur qui n'est plus en activité aurait-il aimé défendre ?
Raúl ! Il était très intelligent et ça aurait été bien de pouvoir observer sa façon de se déplacer.
Il continue d'étudier ?
Je mets un peu les études INEF de côté en étant à l'étranger, mais j'en profite pour apprendre l'anglais. J'aime agrémenter ma vie de footballeur avec autre chose.
Comment garde-t-il les pieds sur terre ?
C'est dû à l'éducation que mes parents m'ont donnée. Si je m'en éloigne, je ne me sens plus moi-même. Mes parents sont un exemple pour moi.