Vincent Garcia rédacteur en chef de France Football, est revenu sur l'attribution du Ballon d'Or 2024 à Rodri.
Le Ballon d’Or a été décerné ce lundi soir à l’Espagnol Rodri, ce qui fait grandement débat en Espagne et ailleurs. Le Real Madrid a même décidé de ne pas assister au gala, alors qu’une délégation de 50 personnes s’apprêtaient à prendre l’avion pour Paris hier à 15h00.
Le rédacteur en chef de France Football assure pourtant que le secret su nom du vainqueur était bien gardé. "Personne n'était au courant, ni au Real, ni à City. L'émotion qu'avait Rodri sur scène, c'est la meilleure preuve. Il n'était pas au courant de quoi que ce soit. Cette émotion coupe court à toutes les supputations selon lesquelles on aurait pu avertir l'un ou l'autre, affirme Vincent Garcia.
"Une grosse pression du Real"
La pression était pourtant forte, alors que "tous les clubs des favoris ont insisté pour avoir l’information", poursuit-il. "Nous avons été très clairs avec eux et tous les autres clubs. Cette année, le vainqueur et la lauréate ne seraient pas prévenus. Je croyais que tout le monde l’avait accepté mais au dernier moment, je ne sais pas pourquoi, ils ont voulu changer la règle. Au moment où le Real a pris sa décision, je ne suis pas sûr qu'il n'y avait pas une part de bluff".
🚨 Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football sur le Ballon d’Or non décerné à Vinicius 🇧🇷🌕 :
« Le Real a mis une pression énorme pour savoir qui avait gagné, et peut-être que mon silence leur… pic.twitter.com/VygOc6u4NX
— BeFootball (@_BeFootball) October 29, 2024
Garcia avoue alors que le Real Madrid a tenté par tous les moyens de connaitre à l’avance le nom du lauréat. "J'ai eu une grosse pression du Real Madrid mais, comme avec d'autres clubs, j'ai toujours été clair, réglo et peut-être que mon silence les a fait basculer. Mais c'était la même chose qu'avec les autres. Je suis désagréablement surpris (par l'absence du Real à la cérémonie), mais je ne veux pas passer la nuit à parler de ça, je veux parler de notre magnifique vainqueur, Rodri".
Enfin, sur le sacre de Rodri aux dépends de Vinicius, le journaliste avance que c’est la dispersion des votes entre les candidats madrilènes qui a fait du tort au Brésilien. "C’est un triomphe serré, ça ne s'est pas joué à grand-chose. Évidemment, Vinicius a sûrement pâti de la présence de Bellingham et Carvajal dans le top 5 parce que, mathématiquement, ça lui a enlevé quelques points. Ça résume aussi la saison du Real qui a été portée par 3-4 joueurs et les jurés ont partagé leurs choix entre eux, ce qui a profité à Rodri".