L'entraîneur du Real Madrid est passé en salle de presse après la difficile victoire de son équipe sur la pelouse de Getafe (0-1).
Qu’avez-vous pensé de l'entrée en jeu de Vinicius ?
Il a eu un impact énorme. Nous en avons parlé ce matin : il pouvait être aussi important dès le début du match qu'en sortant du banc pour changer le cours de la rencontre. Et c'est ce qui s'est passé. Il a déséquilibré le jeu, provoqué des cartons... car c'est à partir de là que l'avantage s'est manifesté. En fin de compte, c'est ça : que tout le monde sache qu'il peut être important dans le rôle qu'il joue.
Alaba et Courtois vont bien ?
Courtois, je pense que oui. Alaba a ressenti... pas une blessure, mais une gêne au mollet et nous ne voulions pas prendre de risques. Nous évaluerons cela demain.
Comment évaluez-vous le match de Güler ? Et ce dernier arrêt de Courtois ?
Arda a également eu un bon impact. Nous avons trouvé le but entre les lignes. D'abord, la passe de Mili, puis la façon dont il trouve Kylian. Le but a été fondamental, car dans ce match, il était difficile de créer des occasions, de prendre le rythme. Il y avait beaucoup d'interruptions et c'est toujours compliqué. Thibaut a été déterminant, mais nous n'aurions pas dû concéder cette occasion, vu le déroulement du match. Mais bon, il a fait son travail et nous repartons avec les trois points, c’est ce que nous voulions.
Comment avez-vous trouvé Camavinga ?
Je l'ai beaucoup aimé. En première mi-temps, nous avons surtout créé le déséquilibre sur le côté gauche. Quand Carreras, Camavinga et Rodrygo trouvaient des supériorités dans le dos de Mario. Il nous a un peu manqué dans le dernier tiers, mais nous arrivions bien à ces positions. Et sur ce terrain, il faut très bien ajuster les deuxièmes ballons, car ils jouent beaucoup à partir de là. Nous l'avons fait. Ils ne nous ont pratiquement créé du danger que sur des ballons arrêtés, des centres. Camavinga a été très bon. Un match très complet.
Nous avons vu Valverde et Rodrygo ensemble sur la droite... Une bonne nouvelle ?
Pour moi, ce n'est pas une nouvelle, mais une possibilité de plus. On a vu ce qu'ils peuvent nous apporter, grâce à leur qualité.
L'une des semaines les plus importantes de la saison arrive : ce match est-il une garantie ?
C'était très exigeant, compliqué. Venir à Getafe n'est jamais facile, il faut savoir rivaliser. Il faut être prêt à ce que le match ne soit pas le plus... beau. Mais l'équipe s'est battue, elle a su travailler. Nous avons eu quelques occasions de prendre l'avantage en première mi-temps. Mais... nous avons pris du plaisir sans que le match soit très beau. Nous sommes restés concentrés, nous avons fait ce que nous avions à faire. Et nous abordons la semaine à venir avec une bonne énergie.
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez vu cette action arrêtée par Courtois à la fin ? Etes-vous inquiet que cela se soit produit ?
Non, maintenant que c'est passé, cela ne m'inquiète plus tellement. Mais sur le moment... comme je l'ai dit avant, ce sont des situations qui ne devraient pas se présenter lorsque vous êtes à neuf contre onze. Nous n'avons pas bien fermé, nous avons perdu le deuxième ballon et nous n'avons pas ajusté le marquage, alors que nous étions deux de plus. Mais c'est du passé. Et je suis ici avec trois points.
Où préférez-vous voir jouer Güler ? Et Bellingham ?
Ils peuvent tous les deux jouer aux deux postes (milieu et milieu offensif). Jude peut même jouer un peu plus bas. Tchouameni, Camavinga, Valverde, quand il peut jouer au milieu, Ceballos... nous avons différents profils. Mais il est vrai que Güler a cette qualité, quand vous avez besoin d'un peu plus de pied à la base ou dans le jeu. Nous pouvons alterner. Mais quand il se retourne et qu'il a la dernière passe, il trouve bien Vinicius et Mbappé. Et il est décisif. Ces associations que nous recherchons, tant dans l'axe que sur les ailes, nous devons les encourager.
Êtes-vous ravi de dépendre de Mbappé ?
Je ne dirais pas cela. Mais nous sommes très satisfaits de sa forme. Il est décisif par ses buts, sa participation. Même si les autres l'aident aussi. Les buts vous rapportent des points, mais il y a beaucoup d'autres choses derrière.
Quel sentiment retient-il ?
Je suis encore en train de digérer ce qui s'est passé aujourd'hui. La tension d'un match où il fallait se retrousser les manches, pour lequel nous étions prêts, même si... ce n'était pas le plus spectaculaire. Et c'est ce qui s'est passé. Ce n'était pas le plus beau à jouer, ni à regarder. Mais à partir de demain, nous penserons déjà à la Juventus.
