Xavi Hernandez s’est présenté en conférence de presse peu après Carlo Ancelotti pour évoquer la finale de Supercoupe d’Espagne qui se disputera demain soir à Riyad.
Comment voyez-vous le Real Madrid ? "Comme toujours, très fort physiquement, tactiquement. Très fort dans les transitions. C’est un grand rival. C’est l'adversaire le plus fort de la Liga, les champions d'Europe. Ça reste le Real Madrid, qui a aussi un esprit de compétition en finale qui est spécial. Et nous devons être à la hauteur. Nous sommes motivés, excités. Le titre signifierait beaucoup pour nous, et encore plus en raison du rival. Quoi qu'il arrive demain, nous devons continuer à avancer. Mais avec le titre en poche, cela nous donnerait confiance."
Le Barça a-t-il plus de pression pour gagner ? "L’aspect psychologique est essentiel et ils ont un peu d’avantage sur ce point et plus d'expérience. Mais nous devons avoir faim. Cela fait longtemps que nous n'avons pas gagné de titre et nous devons avoir faim, comme je l'ai dit aux joueurs contre le Betis."
Les jeunes joueurs : "Nous avons beaucoup de joueurs qui n'ont pas gagné de titres au Barça. C'est une formidable opportunité pour ces joueurs. Les vétérans doivent se montrer. Nous devons montrer que nous avons faim."
Plus de repos pour le Real Madrid : "Oui, on pourrait faire quelque chose pour rendre ça plus équitable. Mais ce n'est pas une excuse. Ils sont tous disponibles. Même s’il y a des blessés, c'est une finale et il faut y être. Vous jouez au football pour ces finales, contre Madrid, c'est une occasion en or de gagner un titre."
Une grande opportunité : "Au Barça, gagner n'est pas négociable. C'est pour ça qu'on est là. Les objectifs sont les titres. Nous sommes proches de la victoire et nous devons aller la chercher. Pour nous. Pas parce que c'est Madrid."
Apprentissage : Je ne me donne pas de priorités. Pour moi, le club est plus important que n'importe qui d'autre. Je vais essayer de planifier au mieux la finale pour la gagner. Nous avons tout prévu pour la finale. Nous sommes particulièrement enthousiastes à l'idée de battre Madrid en finale."
Le message à ses joueurs : "Que j’aimerais être à leur place. Même si j'étais remplaçant et que je jouais quelques minutes. C'est ce que je pensais quand j'étais enfant, jouer, être regardé par tout le monde, contre le Real. Par chance, j'ai beaucoup joué, mais en tant qu'entraîneur, vous souffrez beaucoup plus. J'étais en colère l'autre jour parce que je pensais que les joueurs ne pensaient pas qu'ils devaient être dans cette situation. Je ne sais pas s'ils savaient pour quoi nous jouions."
Le Clasico en Liga : "C’est différent du match de championnat. Nous allons essayer de contrôler les transitions. Nous allons essayer de les désarmer en défense, ils sont très forts. Malgré cela, ça ne varie pas beaucoup par rapport à octobre."
Déconnexions : "Oui, ça m'inquiète. Il y a toujours des choses à améliorer. On fait toujours des erreurs et on essaie de s'améliorer. Nous avons fait 60 très bonnes minutes et à partir de là, le Betis nous a dominés. Nous devons être plus agressifs."
Hors-jeu semi-automatique : "Peut-être qu'avec la VAR, on perd un peu le piment du football dans la célébration, mais d'un autre côté, c'est plus juste. Il finit par être plus juste, sauf dans les actions qui peuvent être interprétées."
Ses souvenirs en tant que joueur : "Il s'agit de scénarios et de situations différentes. Nous avons une obligation, tout comme lorsque j'étais joueur. Nous sommes le Barça et nous devons le faire."
Araujo contre Vinicius : "Ronald est extraordinaire. L'un des meilleurs joueurs du monde dans le un contre un. Il nous apporte beaucoup de sécurité. Il peut jouer sur l'aile. Il avait été très bon la dernière fois contre le Real Madrid."
Ancelotti dans les finales : "Vous cherchez à me donnez beaucoup d’espoir ? (rires) Les statistiques sont faites pour être changées. Je me dois de rappeler que j'ai aussi eu beaucoup de réussite dans les finales. Nous devons savoir où nous sommes. Si vous me dites qu'Ancelotti n'a plus perdu une finale depuis 2010, je suis encore plus motivé."
La tension dans les Clasicos a baissé : "Cette étape n'a été positive pour personne. Nous n'avons donné une bonne image à aucune des deux équipes. J'ai rencontré Ancelotti à plusieurs reprises. C'est un gentleman et nous devons suivre cette ligne. On ne peut s'empêcher de dire qu'il s'agit d'une guerre sportive. J'ai de l'admiration pour de nombreux joueurs du Real Madrid."