Quelques minutes après Ancelotti, ce fut au tour de Xavi Hernandez de comparaitre en salle de presse pour parler de la finale de la Supercoupe entre le Real et le FC Barcelone.
Comment va l'équipe avant la finale ? "Comme vous pouvez l'imaginer, l'équipe est très motivée et enthousiaste. Une finale, un Clasico, c'est impossible de faire mieux. Nous avons la chance d'avoir l'exemple de la saison dernière, qui est le match idéal que nous devons jouer demain. Dominer le match, imposer notre identité, dominer le ballon… Nous sommes un peu moins en forme que le Real Madrid, c'est la réalité, mais quand le ballon roule, il n'y a plus de favori. On ne peut jamais prévoir ce qui va se passer dans un Clasico et encore moins dans une finale. Nous sommes dans une période idéale pour remporter un titre."
Quatre milieux de terrain purs et si ça dépend de Pedri : "Non, la question ne dépend pas de Pedri. Il est à cent pour cent et nous déciderons demain. Nous voulons prendre le ballon à Madrid, le dominer. Peu importe le nombre de milieux de terrain ou de noms différents, l'idée ne varie pas de la supériorité, des triangulations... C'est notre ADN depuis 30 ans, que Cruyff nous a inculqué, et c'est ce que nous devons réaliser demain. En Supercoupe, nous avons joué un grand football et c'est ce que nous recherchons. C'est notre idée."
S'il est difficile de répéter l'excellence de la dernière finale : "Quand le Barça a-t-il gagné sans le mériter ? Ce qui nous est arrivé, c'est l'inverse, nous n'avons pas gagné quand nous le méritions. Je me souviens de la même chose à Anoeta, nous ne méritions pas de gagner et... Nous avons eu un match de 200. Nous avons eu un match sur 200. Ça arrive un match sur 200. Nous devons bien jouer, fidèles à l'ADN du Barça, à son identité... Nous devons insister sur le comment. L'idée ne change pas."
Un jour de repos en moins pour le Barça : "Ce n'est pas important. Ils ont joué les prolongations dans une guerre footballistique. Nous avions joué les prolongations contre le Betis et nous avons joué le meilleur match de ces deux dernières années en finale de la Supercoupe."
Qui accompagnera Lewandowski et si Raphinha sera de retour pour la Ligue des champions : "J'imagine qu'il sera là pour la Ligue des champions. Ce que nous devons essayer de faire, surtout contre Madrid, c'est d'imposer notre personnalité. C'est tout ce que je dis. Je veux faire un match comme celui de la saison dernière."
S'il y aura Araujo contre Vinicius : "Je ne peux pas donner d'indices. Si je donne des indices ici, je fais une faveur à Ancelotti. Nous verrons demain qui sont les noms, l'idée.... Qui joue à quel poste. Où qu'il joue, Araújo est une garantie. "
La finale de l'année dernière : "Oui je l’ai revue deux ou trois fois pour analyser. Mais cette année, les choses ont changé. Le Real a changé de système. Ils jouent avec quatre milieux de terrain, ça n'a rien à voir. J'ai l'impression que le Real Madrid est plus fort quand le Barça est plus fort. Si nous avons gagné un titre, nous avons dû passer par Madrid. Ils réagissent également lorsqu'ils voient un Barça fort. Je pense que depuis que nous sommes aux commandes, ils voient que nous pouvons rivaliser avec eux."
Favori : "Depuis que je suis à la tête de l'équipe, si nous avons gagné un titre, nous avons dû passer par le Real Madrid. Nous les avons battus en finale, à domicile en Liga, ils nous ont éliminés en Copa et maintenant c’est une nouvelle finale. Ils réagissent quand ils voient un Barça fort."
L'enjeu pour vous en tant qu'entraîneur : "Je joue pour un titre. Je suis plus détendu que l'année dernière. C'est un projet gagnant. Cette année, je suis plus détendu, plus confiant. Madrid et Ancelotti ont-ils faim ? Je n'ai jamais vu un Madrid sans faim. Le meilleur Barça de l'histoire, nous avons dû les battre 2-6 parce qu'il avait un point de retard sur nous. Aujourd'hui, nous pouvons rivaliser avec eux. Nous sommes ici pour gagner des titres. Nous allons tout donner."
Lamine Yamal : "Qu'il montre son talent et sa confiance en lui face à ceux qu'il a en face. Il est jeune mais il ne se laissera pas impressionner par la scène. Il peut faire la différence même s'il est adolescent."
Alejandro Balde et sa condition physique : "L'autre jour, il a joué avec un dos affaibli. Il a eu très mal au dos mais il a tenu bon. Il nous apporte beaucoup et continuera à nous apporter beaucoup. Le Real va surveiller de près Balde avec Carvajal, Valverde.... Nous avons beaucoup de potentiel sur l'aile gauche."
Finales gagnées et perdues : "Nous devons égaler ces statistiques. Demain est un grand jour. Il est difficile de rivaliser avec les équipes saoudiennes, mais demain, c'est une autre histoire. Je retiendrai l'expérience de l'année dernière."
Ancelotti : "Je suis sûr de ne pas l'avoir sous-estimé. Il est l'un des meilleurs au monde et dans l'histoire. Il a triomphé dans tous les pays et a laissé son empreinte. Vous ne verrez personne dire du mal d'Ancelotti. J'ai une bonne relation avec lui, cordiale... J'ai un respect extraordinaire pour lui. Des similitudes ? Les idées et les méthodologies sont différentes. Peut-être le fait que nous étions tous deux des milieux de terrain."
Bellingham : "Nous ne nous concentrons pas sur un joueur et nous ne devenons pas fous. Ils ont tous un niveau extraordinaire. Le Real Madrid a des joueurs de très haut niveau. De Bellingham, je retiendrais ses déplacements, son tempo… Il fait la différence avec ses courses. Sans aller plus loin, le but dans le dernier Clasico."
Comment préparez-vous les éventuels remplaçants ? "Nous travaillons de manière générale. Je ne pense pas à qui va jouer mais à ce que peut faire tel joueur à tel poste. Nous ne travaillons pas au niveau individuel, mais au niveau du groupe. Tout le monde doit être préparé et chacun sait ce que nous lui demandons à chaque fois."
Croissance du football arabe : "Tout le monde nous respecte et nous soutient. Je suis très heureux d'être ici. Le football saoudien va beaucoup s'améliorer. Ils ont tout ce qu'il faut pour avoir les meilleurs joueurs du monde."