L'ancien entraîneur du Real Madrid, Zinédine Zidane, a parlé à GQ de son passage au club et de son avenir.
Zinédine Zidane est l'un des noms qui figurent en permanence sur la liste des futurs entraîneurs de différentes équipes, aussi bien le Real Madrid que le PSG, mais aussi l'équipe de France. Il s'est exprimé à ce sujet dans le magazine GQ.
Son actualité : "J’aime ce que je fais et je suis capable de travailler dur, mais de temps en temps, et je l'ai déjà fait deux fois, j'ai besoin de faire une pause. Aujourd'hui, je profite de la vie. J'ai le temps de rendre visite à mes parents si je le souhaite, de déjeuner avec ma femme et mes enfants lorsque je suis à Madrid et de passer du temps avec mes amis. Tout ça n'est possible que si l'on prend du recul. Ma vie se déroule toujours à grande vitesse, mais aujourd'hui je me sens revigoré."
Son passage en tant qu'entraîneur du Real Madrid : "Quand je rentrais chez moi, je me remettais toujours au travail. Dans ce métier, tout vient de partout. Toutes les informations vous tombent dessus et c’est à vous que revient la responsabilité de prendre toutes les décisions. Ça absorbe vraiment toute ton énergie."
Son deuxième passage au Real Madrid : "En général, je ne me prépare pas, je fais ce que j'ai envie de faire. Comme lors de mon premier passage à Madrid. J’ai fait deux ans et demi "au top", comme on dit en Espagne. Nous avions beaucoup gagné et j'avais besoin d'une pause. Huit mois plus tard, après une pause qui me convenait personnellement, le président m'a appelé et je suis revenu immédiatement. J'aurais pu me dire : 'J’ai fait ce que j’avais à faire, pourquoi retourner là-bas ?' Mais je n'ai pas réfléchi, j'ai suivi mon instinct."
S'occuper des joueurs : "Au Real Madrid, j'avais l'habitude de réunir les joueurs avant l'entraînement, la veille d'un match, et j'avais toujours le même message pour eux : "Nous n'allons pas passer la nuit ensemble à l'hôtel". Je voyais la joie dans leurs yeux. Ensuite, le niveau d'entraînement s’améliorait toujours. C'était incroyable."
L'équipe de France : "J’ai dit à plusieurs reprises qu'il est logique de penser que lorsqu'on a été joueur en équipe de France, on peut devenir sélectionneur. Mais ce n'est pas le moment."
L’ambition : "Quand j'étais à Cannes, je voulais aller à Bordeaux. Ensuite, j'ai voulu jouer pour la Juventus, puis pour le Real Madrid, parce que chaque équipe était un défi différent et plus grand pour moi. C'est comme ça que je définis l’ambition."