Zinedine Zidane a comparu en conférence de presse ce vendredi, à la veille du match de Liga entre le Real Madrid et Eibar.
Penser comme une finale : "Chaque match est important dans cette période. Il nous reste 15 finales à disputer. Nous voulons aller jusqu'au bout, mais en commençant par le match de demain. C'est un match avec beaucoup d'intensité. Nos adversaires vont venir et jouer à leur meilleur niveau. Chaque chose que nous allons faire dans cette dernière ligne droite sera importante."
Qui blâmer pour la blessure de Ramos ? "Personne, ni le Real Madrid ni l'équipe nationale. C'est le football. Ce sont des choses qui arrivent. C'est la partie du football que nous n'aimons pas. Nous devons l'accepter. Nous voulons que Sergio se rétablisse le plus vite possible. Il veut toujours être là, nous savons quel joueur il est."
Sans Ramos pour le Clasico et Liverpool : "Nous avons un match demain. Nous aimerions tous que Sergio soit là, mais nous devons penser à tous les joueurs qui seront présents. Demain, il y a un match. Nous ne regardons pas plus loin que ça. Si on pense déjà aux choses suivantes… non. Demain et c'est tout. Nous avons un match et nous devons tous être prêts."
Quels sont vos plans pour Hazard : "Nous n'avons pas de plan avec Hazard. Nous prenons les choses au jour le jour. Nous n'allons pas forcer quoi que ce soit. Nous allons faire un pas à la fois. S'il revient dans trois jours, tant mieux. Si c'est dans 10 jours, très bien. Il va beaucoup mieux et nous sommes heureux parce qu'il est avec l'équipe."
Comment va Kroos : "Il va mieux. Il a eu une blessure qui l'a empêché d'aller avec l'équipe nationale. Il s'est entraîné avec nous aujourd'hui et nous verrons bien. Comme il y a beaucoup de matchs, nous n'allons pas faire les idiots."
La trêve, les blessures : "Nous ne pouvons pas gérer ce qui peut arriver avec les blessures. J'aimerais que tous les joueurs soient en bonne santé. Le football d'aujourd'hui exige beaucoup. Il nous reste dix matchs à jouer. Nous devons nous concentrer sur ce que nous devons faire dans cette Liga."
Le père de Haaland à Barcelone et Madrid : "Ce n'est pas mon joueur. Tout ce qui peut se passer à l'extérieur, je ne vais pas m'étendre sur ces choses. Je suis fatigué de me répéter, mais je vais toujours répondre la même chose."
Etait-ce prudent que Ramos aille en sélection ? "C'est vrai qu'il n'avait pas joué avec nous, mais après trois ou quatre jours, il s'est senti mieux. Je pense que c'était un processus normal. Il a joué un peu, après le match, il senti un truc. C'est une petite blessure et j'espère qu'il pourra revenir avec nous. Je pense que c'était un processus normal."
Le joueur a-t-il demandé s'il devait aller en équipe nationale : "Vous savez comment ça marche. Il y a un sélectionneur qui convoque les joueurs. Alors vous pouvez ou ne pouvez pas, et c'est tout. Sergio était sélectionnable, il s’est rendu en sélection et il est arrivé ce qui est arrivé."
Vous ne pensez pas aux joueurs qui pourraient être disponibles la saison prochaine, comme Haaland ? "Non. Je ne pense qu'au match de demain."
La prolongation de Ramos : "Ce que nous voulons, c'est que Sergio reste ici. C'est mon avis en tant qu'entraîneur, pour ce qu'il a fait ici et ce qu'il représente."
A-t-il parlé avec Ramos depuis la sélection : "Nous sommes toujours en contact, l'équipe nationale et le club. Malheureusement, la blessure n'a pu être évitée, tout comme d'autres cette année. Si vous regardez toutes les blessures que nous avons eues, c'est beaucoup."
Le travail des dirigeants et des agents pour préparer l’avenir : "Chacun fait ce qu'il veut, les choses qui lui conviennent. Mon travail consiste à bien préparer le match de demain avec mes joueurs."
Mbappé, la pression et les critiques : "Pour ce qui est des critiques, plus tu es fort, plus tu vas être critiqué. Quand il fait quelque chose de bien, on dit aussi des choses merveilleuses sur lui. C'est comme ça pour tous les joueurs. Nous le savons bien ici."