Rien ne va plus à Liverpool. Le club anglais traverse une période difficile avant son choc contre le Real Madrid, avec six défaites sur ses sept derniers matchs et une défense complètement à la dérive.
Arne Slot, en poste depuis un peu plus d’un an, fait face à ses premières vraies turbulences depuis son arrivée sur le banc des Reds. Sous pression, le technicien néerlandais refuse pourtant de renier son identité. "Je ne vois aucune raison de changer complètement notre style de jeu, mais nous devons faire mieux pour ne pas encaisser de buts, c’est certain", a-t-il affirmé en conférence de presse.
Une défense aux abois
Avec quatorze buts encaissés sur les sept dernières rencontres et aucun clean sheet depuis le 14 septembre contre Burnley, Liverpool inquiète et les critiques s’enchaînent en Angleterre. Slot reconnaît certains ajustements nécessaires, sans pour autant tout remettre en cause. "Ça va à l’encontre de mes principes, mais j’ai déjà gagné des matchs par le passé, comme contre Manchester City à l’extérieur, en allant à l’encontre de mes principes, mais c’était nécessaire. Je suis prêt à m’adapter dans certaines situations, mais je ne pense pas que nous soyons trop ouverts dans tous les matchs, seulement dans certains cas précis".
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— Arsenal Team (@_ArsenalTeam) October 29, 2025
La dernière désillusion en date, une élimination 0-3 en Coupe de la Ligue contre Crystal Palace, a encore creusé le doute. Une défaite concédée avec une équipe largement remaniée, ce que l’entraîneur a tenu à rappeler : "Même avec l’équipe que nous avons alignée cette semaine, qui jouait ensemble pour la première fois, je pense qu’ils n’ont concédé que trois occasions, et les trois ont été converties, mais c’étaient de grandes occasions."
Pour Slot, le problème est surtout conjoncturel. Le coach rappelle les blessures et le manque de rythme de plusieurs cadres : "Il a été plus difficile que la saison dernière de disposer de tous les joueurs, et lorsque certains sont absents, les autres ont plus de travail. Nous avons peut-être eu plus de chance l’année dernière et moins cette année. Mais ce n’est pas une excuse pour nos résultats".









