Les intervenants de l’émission de la Cadena SER 'El Sanedrín' parlant du Clasico remporté 1-2 par le Real Madrid à Montjuïc.
Antonio Romero, Julio Pulido, Tomás Roncero, Jordi Martí et Marcos López ont analysé dans El Sanedrín la victoire du Real Madrid dans le Clasico, revenant évidemment sur la nouvelle grande prestation de Jude Bellingham, auteur d’un doublé dans ce match.
Le Clasico
Antonio Romero : "Le niveau moyen du Clasico était bas. En première mi-temps, Barcelone a été supérieur et a dominé le match avec un grand Gavi, un bon Fermin, avec Gündogan..... Le Real Madrid ne s'est pas montré en première mi-temps, je pense que Carlo Ancelotti a fait les bons changements en deuxième mi-temps. La blessure de Mendy a été une "bonne chose" pour lui. Xavi a battu Ancelotti dans l'approche initiale, mais pas dans les changements. Si Bellingham n'avait pas marqué le premier but, le match aurait peut-être été différent. L'Anglais a été l'élément différenciateur et Madrid, avec 20 ou 25 minutes de bon football, sans se montrer, a gagné un Clasico qu'il aurait dû perdre dans des conditions normales."
Julio Pulido : "Le match se résume en un mot : Bellingham. Si j'étais le rédacteur en chef de AS, je titrerais aujourd'hui 'Bellingham tire la langue au Barça', en clin d'oeil au maillot du Barça avec le logo des Rolling Stones. La raison de tout ce qui arrive de bon à Madrid, c'est Bellingham. Tout est dû à Bellingham. Si nous faisons le test de le retirer de l'équipe, je ne sais pas ce qu'il serait advenu de cette équipe. Le Real a mieux terminé que le Barça sur le plan physique, ce qui renforce la théorie selon laquelle pour battre Madrid, il faut presque tout faire parfaitement pendant 90 minutes. Ça n'a pas suffi au Barça de le faire pendant 60 minutes."
Jordi Martí : "En première mi-temps, Xavi a eu une bonne approche et ça a bien fonctionné. Les Culés craignaient à juste titre la puissance physique des Madrilènes et je pense que l'approche de Xavi a permis de les calmer et de prendre le contrôle du match. Au début, il a neutralisé Vinicius et Bellingham. Le Barça, comme l'a dit Xavi, méritait plus, mais il s'est heurté à un tir de Bellingham, sur lequel Ter Stegen aurait pu faire plus, et à un centre malheureux. C'est plus cruel encore de perdre le match dans les arrêts de jeu."
✅Un Clásico fou.
✅Un Doublé de Jude Bellingham.
✅Un succès pour Carlo Ancelotti.
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— LALIGA (@LaLigaFRA) October 28, 2023
Marcos López : "Pour essayer de trouver une explication, qui se résume finalement à Bellingham, le Barça a manqué d'adresse et de personnalité dans les 20 dernières minutes. Cette demi-heure a été extrêmement longue pour le Barça. Les deux buts, qui sont les mérites de Bellingham, illustrent ce qu'est le Barça. Le football est un jeu d'erreurs, mais quand ça se produit à la 90e minute...."
Le match de Bellingham
Tomás Roncero : "Si demain nous devions voter pour le Ballon d'Or de la saison en cours, c'est Bellingham qui l'emporterait. Il est clairement le joueur le plus en forme du monde. Ça fait trois mois qu'il a commencé à San Mamés, le 12 août. Il a une qualité énorme et il a trouvé au Real Madrid le terreau nécessaire pour qu'il explose définitivement. Il marque des buts de toutes les couleurs. Béni soit l'heure à laquelle le Real Madrid l'a recruté. Les fans du Real Madrid ne pensent même plus à Mbappé."
"Si on regarde l'importance de ses buts et les points qu'il a apportés à Madrid, alors oui, il y a une dépendance à son égard... Le Barça n'avait-il pas Messi-dépendance ? Si vous avez un joueur si décisif et si bon, vous êtes forcément dépendant de lui. Le Real profite de lui et lui profite de Madrid. On dirait qu'il est né à côté du Bernabéu."
Antonio Romero : "Quand Madrid n'avait pas le ballon, Bellingham a beaucoup couru. Nous savons qu'il est très bon, mais à quel point il travaille dur et à quel point il est solidaire… Le joueur qui a récupéré le plus de ballons au milieu de terrain, c'est lui."
Jordi Martí : "Relaño a dit sur 'Carrusel' qu'il ne se souvenait pas d'une percée de ce calibre depuis Di Stéfano."
Antonio Romero : "Tous ceux que j'ai vus arriver à Madrid ont eu un moment d'adaptation, mais Bellingham ne l'a pas eu depuis la pré-saison."
Julio Pulido : "J'ai trouvé quelque chose de négatif chez Bellingham, c'est tout ce qu’il fait de bien jusque’à présent. Pour lui, maintenir ces chiffres et être aussi décisif d'ici la fin de la saison est presque impossible, et le jour où ça arrivera, nous le regarderons différemment. Le jour où cela arrivera, nous le regarderons différemment. À un moment donné, cette perfection s'estompera, parce qu'elle est incroyable. Il faudrait chercher pour retrouver dans l'histoire du football une irruption similaire à la sienne."