L'année dernière, Séville a probablement affronté le Real Madrid avec un joueur qui était dopé et il s'agit de Papu Gomez.
La nouvelle a fait grand bruit le mois dernier quand, le 20 octobre 2023, la presse internationale annonçait qu'un joueur de l'Argentine avait participé au Mondial au Qatar alors qu'il avait été contrôlé positif à un produit strictement interdit par l'Agence Mondiale Antidopage (AMA). Papu Gomez s'était fait attraper lors d'un entraînement avec Séville.
Un contrôle qui, par ailleurs, est survenu au lendemain d'un match contre le Real Madrid selon la SER et Relevo. Cela signifie qu'il était possiblement "dopé" face aux Merengues contre qui il a disputé une vingtaine de minutes sans briller pour autant. Sauf à la 95e minute de jeu quand il a reçu un carton jaune à la suite d'une vilaine faute sur Valverde.
Entonces cuando el Papu Gómez estaba dopado, hizo está entrada criminal a Fede Valverde que no fue roja. https://t.co/7D2DoGFbnj pic.twitter.com/4leCV6A7Z9
— Lavozgalactica (@Lavozgalactica) November 22, 2023
Néanmoins, selon sa propre défense, il n'était pas dopé contre le Real Madrid et il n'a jamais eu l'intention tout court de se doper (évidemment). En effet, sa stratégie de défense pour se sauver d'une sanction a été d'incriminer sa femme en déclarant qu'elle lui avait donné un médicament contre la toux durant la nuit suivant le match Séville-Real Madrid.
Le médicament, qui était à la base prescrit pour son fils selon ses dires, contenait alors de la terbutaline, une substance spécifiquement interdit par l'Agence Mondial antidopage. Ses justifications ne sont toutefois pas passées et il a pris 2 années de suspension ainsi que 9000 euros d'amende. Mais ce qui a fait le plus scandale, c'est qu'il a pu disputer la Coupe du Monde malgré avoir été positif au contrôle le 23 octobre 2022, c'est-à-dire avant l'évènement au Qatar.