L'entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, s'est présenté en conférence de presse avant le déplacement de son équipe à Getafe.
Quel est le degré de difficulté de ce match ? "Crucial, très difficile, mais l'équipe est bien et nous voulons faire un grand match. Nous sommes solides, nous jouons bien au football, nous sommes efficaces. Ce sera exigeant, mais notre confiance est intacte. C'est crucial, je le répète."
La cruauté du métier d’entraîneur : "Je veux juste dire une chose et je ne veux pas de comparaisons. Nous avons un travail fantastique, avec de la pression, c'est normal. Je respecte tout le monde, leurs paroles et leurs pensées. Qu'il s'agisse de Xavi ou de n'importe qui d’autre."
Comprenez-vous la décision de Xavi ? "Je la comprends."
Les remontadas : "Marquer le premier, ce serait bien. Mais comme je l'ai dit, si nous réussissons à revenir, c'est que nous avons des ressources."
Avez-vous ressenti quelque chose comme Xavi ? "Comme je l'ai dit, je respecte ses décisions. Et ses pensées. C'est tout, je ne veux pas de comparaisons."
Aimeriez-vous que Modric renouvelle son contrat ? "C'est une légende de ce club. Quelle que soit sa décision, tout ira bien."
Le gardien de but demain : "Je ne peux pas vous le dire aujourd'hui, je suis désolé."
Les choses ont-elles changé en ce qui concerne les changements ? "Eh bien, ça a changé dès que la règle a changé, maintenant vous pouvez faire plus de remplacements. Je ne pense jamais aux changements avant les matchs, mais je suis conscient qu'un changement peut changer la dynamique d'un match. Et en avoir cinq possibles, c'est beaucoup, ça change beaucoup l'identité d'une équipe".
Comment trouvez-vous Vinicius ? "Je ne lui parle pas, je le vois s'entraîner et il est comme d'habitude. Sur le plan footballistique, il a atteint son meilleur niveau, il est bien physiquement, il apporte beaucoup. Il est toujours très dangereux. Parfois, il tente quelque chose alors qu'il ne devrait pas, mais c'est sa force. Il doit le faire."
Dans laquelle des cinq grandes ligues avez-vous ressenti le plus de pression ? "Au début de ma carrière, en deuxième division italienne. J'ai eu du mal à gérer le stress, au point de dire à un assistant que je n'arriverais pas en 2000. Et maintenant, nous sommes en 2024 et je suis toujours là. Petit à petit, on s'habitue et on comprend que la pression est le carburant pour mieux faire son travail."
Avez-vous parlé à Modric du fait que s'il ne joue pas, il ne s'échauffe pas ? "J'ai dit ce que je pensais, rien de plus. Un jeune joueur comme Güler, s'il s'échauffe et ne joue pas, ce n’est pas grave, mais Modric, à 39 ans, avec cinq Ligues des champions et une légende... Je ne peux pas faire ça. Il le sait."
Quels conseils donneriez-vous à Güler ? "Il progresse bien, il s'améliore physiquement chaque jour, il s'habitue à l'intensité de ce football. Il se débrouille bien et il va gagner des minutes. Mais, comme je l'ai dit, nous devons être patients avec lui... Je comprends qu'il y ait beaucoup de pression sur lui, parce que tout un pays, la Turquie, veut le voir jouer pour le Real Madrid, mais ce garçon a 18 ans. Son heure viendra."
Comment vous entendez-vous avec Bordalás ? "Il vivait ici, nous passions du temps ensemble, nous parlions de football. Nous partageons l'idée de ce sport. C'est un ami et je l'apprécie beaucoup".
Pourquoi est-ce si difficile de jouer contre Getafe ? "Parce qu'ils sont très bien organisés et dangereux. Mayoral a marqué 14 buts, ils sont directs, puissants, agressifs dans les duels. C'est une équipe que j'aime beaucoup et je tiens à féliciter mon ami Bordalás. Il fait un travail fantastique".