Carlo Ancelotti s’est exprimé après la qualification de son équipe face au Bayern pour la finale de la Ligue des Champions.
Comment expliquer ce qui s'est passé ?
C'est arrivé, une fois de plus. Un stade fantastique, des joueurs auxquels on ne peut cesser de croire. C'est quelque chose de magique. Nous avons bien joué. C'était difficile. Nous avons bien contrôlé le match et ensuite nous avons eu la force de ne pas perdre la tête. Nous devons remercier les supporters et le club. Et les joueurs, parce qu'ils ont réalisé une saison à laquelle personne ne s'attendait. Je ne m'y attendais pas non plus. Atteindre la finale est un succès et après cela, qu'il arrive ce qu’il arrive. Si je pense aux jours qui nous séparent de la finale, nous passerons un bon moment. Nous fêterons la Liga. Je demande à faire la fête pour aller à Cibeles. La joie imprègne l'atmosphère et les joueurs.
Vous êtes un grand capitaine de bateau...
(Interrompt le journaliste) Il y a un capitaine ici et il s'appelle Florentino Pérez. Nous sommes tous des marins. Il a réussi à créer cette merveilleuse génération de footballeurs et j'espère que nous pourrons remporter une nouvelle Ligue des champions.
Joselu est-il le reflet de cette équipe ?
Oui, il est le parfait reflet de cette équipe. Des joueurs qui ont beaucoup apporté.
ANCELOTTI en ZONA MIXTA pic.twitter.com/5U1NASwDSi
— madridistaReal (@RMadridistaReal) May 8, 2024
Pourquoi ne vous attendiez-vous pas à en arriver là ?
Parce que nous avons eu beaucoup de blessés. Tout le monde parle de Courtois, de Militao.. Et nous ne nous sommes jamais plaints. L'équipe a utilisé ces problèmes pour montrer sa valeur, le caractère de ce groupe.
Tuchel s'est plaint de l'arbitrage. Que pensez-vous de la dernière action ? Les critiques vous semblent-elles justifiées ?
La dernière action est assez claire. Il était possible qu’il y ait un hors-jeu. Et nous nous sommes arrêtés de jouer (quand l’arbitre a sifflé). C'est un arbitre de haut niveau. Ils se plaignent et nous nous plaignons du but refusé de Nacho. Kimmich plonge.
Que pensiez-vous lorsque vous attendiez la consultation de la VAR sur le but de Joselu ?
J'ai dit depuis le banc de touche que le but était valable. Ce que je pensais, c'était qu'il allait falloir essayer de conserver l'avantage, parce qu'il était clair pour moi que c'était un but valable.
Que dites-vous aux supporters qui n'ont pas pu obtenir de billet et qui ont suivi le match à la TV ?
Les supporters ont fait la différence, comme toujours. Comme d'habitude dans ce magnifique stade, nous sommes ravis.
Qu'est-ce que le Real Madrid ?
C'est une famille. Très bien gérée par le président Perez. C'est un club de football avec une histoire et une tradition qui pèsent lourd. Ceux qui travaillent ici ont la chance de porter ce maillot.
Les minutes les plus pénibles que vous avez vécues en tant qu'entraîneur du Real Madrid ?
Après le but encaissé, nous étions un peu lents, mais les jambes fraîches nous ont apporté ce dont nous avions besoin. Il y a eu plus d'énergie dans le match avec les entrants.
Où placez-vous ce soir parmi vos matchs les plus difficiles ?
Moins difficile que l’autre jour contre City. Là, nous avions besoin de deux buts et ici, un match nul suffisait. Quand on égalise à la fin, c'est une déception pour l’adversaire.
Le match de Vinicius le conforte-t-il dans son statut de meilleur joueur du monde ?
Je n'en sais rien. Ce qu'il a fait dans cette demi-finale, c’est quelque chose qu’on ne peut pas voir souvent, quelque chose qui n'est pas à la portée de nombreux joueurs. Il sera le protagoniste de la finale.
Encore une soirée magique au Bernabéu...
C'est difficile à expliquer. C'est la magie de cette équipe. Dans cette compétition et dans ce stade, avec ces supporters. L'ambiance était extraordinaire, et quelles belles journées nous attendent ! Je dois bien me préparer.