Le Bayern et le Real Madrid se livrent une guerre froide pour le latéral canadien de 23 ans. Un nouveau revirement penche cette fois en faveur du club madrilène
Alphonso Davies dispute actuellement la Copa América avec le Canada, lui qui va disputer les demi-finales avec sa sélection face à l'Argentine le 15 juillet prochain, mais ce dont on parle surtout en Europe, c'est du maillot qu'il portera à la rentrée. Le Real Madrid ne s'en cache pas, et reste toujours très intéressé par le latéral gauche qui est sous contrat avec le Bayern jusqu'au 30 juin 2025.
Dans ce dossier, toutes les options ont été égrainées ces derniers mois, allant d’une prolongation avec le Bayern à un départ libre dans un an. Maintenant, selon le média allemand Kicker, il se pourrait que le Canadien débarque à Madrid dès cet été, le joueur ayant usé la patience des Munichois en cherchant certainement à forcer son transfert, quitte à se retrouver en concurrence avec le solide Ferland Mendy.
À ce jour, Davies a rejeté les offres récentes de renouvellement de contrat proposées par le club bavarois, ce qui fait que le Bayern aurait même finalement décidé de retirer son offre, offre pourtant alléchante niveau salaire (16 millions d’euros). En Allemagne, Davies est maintenant considéré comme un ancien joueur du Bayern.
Un départ cet été ?
Selon Kicker, le conseil d'administration a fini par se résoudre à l'idée que Davies allait partir, ses refus de prolonger consécutifs le prouvant clairement. Dans cette situation, le média allemand affirme que le plus logique est que Davies quitte le Bayern Munich avant le début de la saison 2024-25. EN gros, ne pas le laisser partir libre dans un an comme cela avait été envisagé un moment.
Le Real Madrid, lui, veut Davies, mais pas à n'importe quel prix. Le Bayern demande entre 50 et 60 millions d'euros pour le Canadien, une somme que le Real n'est pas prête à verser pour un joueur libre dans un an. Un accord aux alentours de 30M€ conviendrait beaucoup mieux à la Casa Blanca.
Le bras de fer entre les deux clubs risque donc de se poursuivre tout l’été, lors d'une partie d’échecs que le président Florentino Perez ne maitrise que trop bien, et ça, les Bavarois le savent aussi.