Carlo Ancelotti s’est présenté en salle de presse avant le déplacement du Real Madrid chez la Sociedad (samedi, 21h).
Comment l'équipe aborde-t-elle le match ?
"Demain est le début d'un calendrier très exigeant. Nous voulons
bien commencer. Nous avons récupéré quelques joueurs. Nous
commençons toujours avec l'envie d’être compétitifs. La Sociedad
est une équipe compliquée, mais nous avons de bonnes
sensations."
Que pouvez-vous nous dire sur Vinicius
?
"Il n'est pas au mieux de sa forme, mais il est très déterminant
pour nous. Nous ne sommes pas pressés. L'équipe a marqué et il est
important. C’est le dernier de mes soucis. Il travaille toujours
bien et donne tout ce qu'il a. Je suis très content de ce qu'il
fait. Tout le monde ne peut pas toujours être à 100%."
Bellingham et Tchouameni
"Ils ne joueront pas demain, c'est trop tôt. Nous verrons s'ils
seront disponibles mardi en Ligue des Champions."
Pensez-vous qu'il y a un manque d'affection pour Rodrygo
?
"Il n’a pas été valorisé pour le Ballon d'Or. Il méritait d'être là
et je comprends qu'il soit contrarié. Certains ont oublié ce qu'il
a fait en Ligue des champions, en marquant contre City et en étant
important.Le fait qu'il puisse jouer à plusieurs postes et qu'il
soit toujours bon, c’est une vertu."
Cela vous préoccupe qu’il se compare aux autres
?
"Pour lui, c'est une motivation de se comparer à Vinicius ou
Mbappé. Pour moi, il a la même importance qu’eux. Il ne m’a pas dit
qu'il avait un problème."
Les critiques font-elles progresser Mbappé et Vinicius
?
"Ils ne me semblent pas affectés, ils s'entraînent bien. Mbappé est
de plus en plus performant. Beaucoup de gens oublient qu'ils ont
commencé le 9 août. Ils n'ont pas pu faire la pré-saison et ils ont
déjà amélioré leur condition. Ils vont bien et sont heureux."
Ressentez-vous des problèmes de jalousie
?
"S’il y en a, je le détecterai. Dans le vestiaire, l'ambiance est
très bonne et très saine. Il y a des joueurs qui vont avoir plus de
responsabilités, comme Vinicius, Rodrygo, les jeunes, qui ne sont
pas si jeunes…"
Qui va jouer au milieu demain ?
"C’est une bonne question, c'est le doute que j'ai, Brahim ou
Güler. Je peux aussi changer de système. Je peux jouer avec trois
milieux de terrain ou changer."
Va-t-il déjà y avoir des vacances pour certains joueurs
?
"Rüdiger a eu cinq jours de repos. Maintenant que nous avons sept
matchs en 20 jours, nous allons faire des rotations et nous
garderons un œil sur ceux qui seront de retour jeudi. Les rotations
seront très importantes."
Que demandez-vous aux joueurs du milieu
?
"Défendre et attaquer, ce n'est pas si compliqué. Ils doivent être
bien positionnés et se déplacer entre les lignes. En défense, ils
doivent se fermer de l’intérieur.Le travail d’un milieu dans un
4-3-3 est beaucoup plus intense."
Comment trouvez-vous Güler ?
"Il va jouer un rôle plus important. De là à être un titulaire
indiscutable, c’est plus compliqué."
Fede Valverde est-il du genre timide
?
"C'est un joueur qui prend plus de responsabilités dans le
vestiaire. Nous avons perdu des joueurs comme Kroos ou Nacho. Il y
en a d'autres qui progressent, comme Valverde. Je ne pense pas
qu'il soit timide, je vois un joueur très important pour nous. Je
suis ravi, Valverde a tout ce qu'il faut pour être un milieu de
terrain de haut niveau. La force, la qualité,
l'intelligence... C’est un jour spectaculaire."
Voyez-vous un lien entre l'offre de l'Arabie et les
performances de Vinicius ?
"Je ne sais pas s'il a reçu une offre ou non. Je parle avec tout le
monde tous les jours et nous n'avons jamais abordé cette question.
Il aime jouer au foot, et rien venant de l’extérieur ne va le
perturber."
Comment comptez-vous faire tourner l'effectif
?
"Je ne suis pas trop inquiet à l'idée de jouer sept matchs, nous y
sommes habitués. Les Brésiliens sont sous surveillance parce qu'ils
n'ont pas eu beaucoup de temps pour travailler et se reposer. Nous
devons essayer d'éviter les blessures. L'année dernière, nous en
avons eu beaucoup et nous nous en sommes bien sortis. Nous devons
vivre avec cela. Avec ce calendrier, c’est normal d'avoir des
blessures.
Pourquoi Vinicius ne joue-t-il pas de la même manière
avec le Brésil ?
"L’explication que je trouve est que le problème du Brésil, sur
lequel je ne veux pas trop m'étendre, est un problème général. Les
Brésiliens ont du mal à trouver leur meilleure version. Ce n'est
pas le problème de Vinicius, c'est un problème global. Nous sommes
ravis de lui. Il n'est pas à son meilleur niveau, mais il ne faut
pas oublier que grâce à Vinicius, nous avons remporté deux Ligues
des champions. Nous devons avoir beaucoup d'affection pour lui à
Madrid."