La victoire à l'Atalanta a donné de l'air à Carlo Ancelotti mais il n'est pas encore sorti totalement de la tempête.
De possible leader de la Liga à troisième au classement, c'est ce qui pourrait arriver pour le Real Madrid. L'équipe de Carlo Ancelotti a profité des faux pas du Barça lors des dernières semaines pour revenir totalement dans la course à tel point que, jusqu'à hier, ils avaient même la possibilité de dormir leaders tout en ayant encore un match à disputer contre Valence (3 janvier).
Hélas, le club madrilène a encore été défaillant. Collectivement, défensivement. Ses individualités offensives ont pourtant répondu présents (Rodrygo, Bellingham, Valvede) et ce nul à Vallecas semble satisfaire l'entraîneur du Real Madrid en ce sens. "Il y a faire match nul et faire match nul. Celui-ci, c'est celui d'une équipe solidaire qui s'est battu jusqu'au bout. Nous sommes sur le bon chemin et je pars satisfait", a-t-il lancé en conférence de presse.
Une satisfaction surprenante qui n'est évidemment pas partagé par les observateurs. "Ancelotti s'habitue à voir des matchs que les autres, nous ne voyons pas" a lancé le journaliste Julio Pulido après cette intervention sur la Cadena SER. Une critique de plus pour l'Italien et un discours effectivement peu audible de la part de l'entraîneur du plus grand club du monde.
🗨️⚠️ "ANCELOTTI se está acostumbrando a ver partidos distintos a los que vemos los demás"
👀 "Decir que ha tenido actitud cuando todos hemos visto una falta de intensidad y de velocidad..."
📻🔍 Julio Pulido, tras el #RayoRealMadrid https://t.co/Uwpe0l65kS pic.twitter.com/dH1pmJF2Ot
— Carrusel Deportivo (@carrusel) December 14, 2024
De son côté, le club communique essentiellement sur l'arbitrage après la rencontre mais cela ne signifie pas qu'ils partagent le même ressenti que Carlo Ancelotti. Ce dimanche, le média Relevo indique même qu'il n'est pas encore sorti du "feu" et qu'il est toujours fragilisé compte tenu des résultats et du jeu proposé, malgré les blessures.
Selon le média toujours, la finale de la Coupe Intercontinentale représente en ce sens un "piège" pour Carlo Ancelotti. En effet, le Real Madrid est largement favori face à Pachuca et perdre n'est pas une option pour la Casa Blanca. En ce sens, une défaite serait dure à encaisser et pour la première fois de la saison, elle signifierait un échec. Un vrai, à savoir la perte d'un titre.