L'emblématique capitaine du Real Madrid n'a pas mis bien longtemps avant de faire parler de lui au Mexique.
Après une saison passée chez lui à Séville et de longs mois à attendre une opportunité intéressante en Europe (le Real Madrid, notamment, qui ne l'aura jamais appelé), Sergio Ramos a décidé de poursuivre sa carrière de l'autre côté de l'Atlantique, à savoir au Mexique.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ancien madrilène n'est pas arrivé là-bas pour une fin de carrière à la douce car on retrouve le même Sergio Ramos de toujours, à savoir celui qui a la hargne, marque des buts et... prend des cartons !
Après 5 rencontres sous les couleurs des Rayados, le numéro 93 (en référence au but de la Décima) a déjà marqué 3 buts et a ouvert aussi son compteur de cartons rouges, lui qui est le détenteur du record à Madrid et en Espagne dans ce domaine.
Intraitable avec l'un de ses fans
En effet, l'ex-merengue a été expulsé à la 92e lors du succès de son équipe (1-3) face aux Pumas mais il aurait pu l'être plus tôt puisque l'arbitre lui avait pardonné à la 20e minute de jeu un coup de coude sur Bennevendo. Le coup de pied en fin de rencontre n'est en revanche pas passé.
Sur ses réseaux, Sergio Ramos a ironisé sur le sujet. "Victoire importante face à un adversaire compliqué et sur un terrain difficile. Le moment est venu de se reposer et penser au prochain match. PS : Il était clair que je n'allais pas quitter ce championnat sans un carton rouge" a-t-il écrit.
Jajaj tenga la edad que tenga y juegue donde juegue, Sergio Ramos siempre va a seguir siendo un mala leche
pic.twitter.com/05BhYyrOh3— Habemus Fútbol (@Habemusfutbol10) March 17, 2025
Au Mexique, le comportement de l'Andalou fait néanmoins moins rire. "On exige d'un étranger qu'il soit un exemple, un type bien. Il me semble que Ramos aurait dû être expulsé au bout de 20 minutes. Au-delà de ça, peu importe comment il s'appelle, il doit se montrer exemplaire. S'il était Mexicain, assurément qu'il aurait été expulsé à la 20e et pas à la 90e. C'est ce qui me gêne", a pesté l'entraîneur des Pumas UNAM après la rencontre.
"Hier, Bennevendo a déclaré que ça allait être un honneur pour lui de jouer contre Sergio Ramos. Aujourd'hui, il lui met un coup de coude. Ça ne passe pas. Il faut respecter et prendre soin de notre football. Ramos a donné un coup de coude à un garçon qui disait la veille que c'était son idole", a chargé Efrain Juarez, l'entraîneur adverse.