Zinedine Zidane s'est présenté en salle de presse pour répondre aux questions des journalistes avant le match face au FC Séville demain soir (20h45).
Le match au Sanchez Pizjuan : "Je suis certain que ce sera un match compliqué comme l'autre jour. C'est un environnement où il y a beaucoup de pression. Bien sûr, le match sera difficile, plus encore que l'autre jour, c'est certain."
Ce qu'il a ressenti quand il a entendu 'Ramos, crève'? "Avant tout, Ramos est notre capitaine, c'est un exemple pour tous, pas seulement pour le vestiaire. C'est le joueur espagnol le plus emblématique d'Espagne. Je ne veux plus parler de ça maintenant, c'est du passé. Séville a demandé la même chose : un maximum de respect pour tous les joueurs, et pas seulement Ramos. Les gens veulent seulement voir du football. L'affaire est close. Séville pense à la même chose que nous, faire un grand match de football, c'est ce que nous voulons tous voir."
Séville a pourtant demandé à la ligue de sanctionner Ramos pour son geste ? "La déclaration faite par Séville est comme la nôtre : un maximum de respect pour les joueurs. Pour ce qui est du reste, je ne sais pas."
Voulez signeriez pour un nul demain ? "Non. Je veux jouer ce match et les joueurs aussi, on ne signerait pour rien du tout. Demain ce sera le premier contre le deuxième. Ils vont nous poser des difficultés, comme l'autre jour. Ce sera difficile."
Avoir la possession : "C'est l'idée, mais Séville va nous compliquer les choses. Nous avons préparé le match et la façon dont nous allons jouer. On verra ce qui se passera. Ils vont souffrir parce que nous allons essayer de faire tout notre possible pour continuer comme nous le faisons. Mettre tout ce que nous avons en nous, toujours. Ensuite arrivera ce qui arrivera. L'important c'est d'obtenir la victoire, avec caractère. Avec ce que nous avons en chacun de nous."
Est-ce que Séville est l'adversaire le plus préoccupant en Liga ? "Je me préoccupe surtout du match de demain. Nous ne sommes concentrés que sur ça."
Cristiano Ronaldo : "Il est de retour dans l'équipe, il va très bien. Il a beaucoup travaillé cette semaine parce qu'il a eu du repos jeudi. Nous pensons au match de demain et lui aussi."
Pour endiguer la violence verbale, les joueurs qui se font insulter ne devraient-ils pas quitter le terrain ? "Sergio sera avec nous. Ce que je dirais à mes joueurs c'est de toujours continuer à jouer. Parce que, malheureusement, ça arrivera toujours. Si vous avez 90.000 personnes dans un stade, certains ne changeront jamais, même avec les campagnes que nous faisons. Au contraire même, car ils viennent pour ça. Il faut continuer à jouer. Bien sûr, ces choses sont très dérangeantes."
Vous aimeriez une société sans ultras ? "Je ne pense qu'au match de demain. J'ai beaucoup de choses en tête et je ne veux pas parler de ça."