Dans un Clasico perdu 2-3 dans les dernières secondes, les madrilènes, réduits à 10, ne sont pas exemptes de tout reproche, Zidane y compris. Marca a décortiqué les erreurs du coach français, qui ont sans nul doute contribué à la défaite.
• Bale ne devait pas être titulaire
De
retour de blessure, le Gallois a rechuté en cours de match. Zidane
n'a pas titularisé le joueur le plus en forme côté droit et les
raisons de sa titularisation restent floues, surtout aux vues de
ses dernières prestations.
• Zidane obnubilé par la BBC lors des grands
matchs
Même s'ils peuvent changer un match à eux
seuls, les trois attaquants ne sont pas toujours la meilleure
solution pour l'équilibre de l'équipe. Quand ils sont alignés,
l'individualisme peut parfois prendre le pas sur l'esprit
collectif. Cristiano a eu l'occasion de marquer tandis que Benzema
n'a jamais pu trouver ses marques dans ce Clasico. Pendant ce
temps, Morata sera resté sur le banc.
• Asensio & Isco sur le banc, Vazquez en
tribune
Asensio, en grande forme en ce moment, comme
il a pu le prouver lors de son entrée en jeu, était sur le banc
lors du coup d'envoi. L'équipe joue d'une autre manière quand il
est sur le terrain, il est polyvalent et peut s'adapter à quasiment
tous les postes au milieu ou en attaque. Isco, lui, brillant lors
de ses dernières apparitions, n'est pas entré en jeu.
• Zidane n'a pas su gérer la fin de match
Le nul suffisait au Real Madrid pour conserver son avance, et
surtout réduits à 10, la chose la moins compréhensible de ce match
reste cette dernière minute, où pas moins de la moitié de l'équipe
est montée aux avants-postes. Barcelone contre-attaque, Sergi
Roberto se lance dans un sprint avec un Messi à la conclusion.
Marcelo n'est pas exempte de tout reproche non plus, lui qui était
à la poursuite de l'arrière-droit du Barça, aurait pu faire une
faute stratégique. Le Brésilien l'a d'ailleurs
reconnu en zone mixte. Sur ce point, Zidane aurait très bien pu
calmer les ardeurs de ses joueurs pour se contenter d'un nul. Le
coach français aura eu, comme ses joueurs, les yeux plus gros
que le ventre.