Tout porte à croire que Cristiano quittera le Real Madrid dans les prochains jours. Du côté de la Juve, les fans floquent déjà des maillots au nom du quintuple Ballon d'Or.
AS, Marca, les sources fiables en Italie, tous affirment que le transfert de CR7 vers la Juventus n'est plus qu'une question d'heures, et de détails à finaliser. En à peine 48 heures, le Portugais aura retourné la planète foot. Car c'est plutôt à Manchester ou au PSG que l'on imaginait voir rebondir le Portugais, en cas de très peu probable départ du Real. Mais encore une fois, le football nous offre son lot de surprises. "Cristiano à la Juve", une phrase qui en aurait fait rire plus d'un il y a une semaine encore, et qui fait aujourd'hui la une de toute la presse internationale.
Si l'on se penche sur les raisons qui ont pu aboutir à ce point de non-retour, les indices dispersés tout au long de la saison sont nombreux, finalement. La phrase de Florentino par exemple, qui avait déclaré à la radio espagnole que "Neymar aurait plus d'options de gagner le Ballon d'Or au Real" a certainement dû bousculer l'ego de Cristiano.
Des histoires de promesses non tenues quant à une possible augmentation de salaire pèseraient aussi dans la balance pour CR7, qui a souvent allumé la mèche en 2018. "J'aimerais prendre ma retraite ici, mais ce n'est pas moi qui commande", ou encore "Ce fut bien d'avoir joué à Madrid", le soir du sacre européen à Kiev, autant de déclarations qui laissaient déjà entrevoir la rupture. Et cette petite phrase de Marcelo, qui, réuni avec sa sélection, déclarait aux sujet d'une possible arrivée de Neymar : "Cristiano n'est pas le propriétaire du Real Madrid, il me semble ?"... Pas sûr que le natif de Madère ait apprécié la sortie de son compagnon madrilène ce jour là. Tout cela mis bout à bout...
Si le transfert du meilleur buteur de l'histoire du Real est désormais plus que jamais dans les tuyaux, il va tout de même falloir régler quelques détails. Le Real est à cette heure disposé à vendre Cristiano pour 100M€, faisant fi au passage de sa clause de libération d'un milliard d'euros. Cependant, la Cope avance à ce sujet que Cristiano sera prié de s'expliquer publiquement sur les motifs de son départ avant que Perez n'accepte de le libérer. Un coup plutôt malin du président, qui ne compte certainement pas passer pour le méchant de l'histoire...