Sergio Ramos s'est présenté en zone mixte après le Clasico perdu par le Real Madrid (5-1).
Le résultat
C'est une situation très emmerdante pour tout le vestiaire. C'était
un match clé pour faire un pas important. Il faut féliciter le
Barça qui nous a fait souffrir. On doit rester unis pour sortir
ensemble de cette période compliquée.
Les dernières heures de Lopetegui ?
Comme je l'ai déjà dit, ces décisions ne nous appartiennent pas.
Nous sommes à mort avec le coach qui est aux commandes. On verra ce
qui se passe dans les prochaines heures.
Un changement d'entraîneur pourrait servir d'électrochoc
?
Chacun est libre de penser comme il veut et c'est respectable. On
doit attendre, ils ne nous ont rien dit. Ce sont des décisions qui
ne nous appartiennent pas. Nous, nous devons faire notre
autocritique, réfléchir et à partir de là, changer la donne.
Isco a dit que si Lopetegui était viré, il faudrait
virer toute l'équipe...
Je ne vais pas discuter les opinions de chacun. On doit être
au-dessus de ça et toujours respecter les décisions qui sont prises
par les dirigeants. C'est une situation compliquée et encore plus
quand le Barça en profite pour faire la différence.
Casemiro a dit que c'est un désastre...
Quand arrivent les moments difficiles, il est inopportun de penser
de cette façon. Il faut rester calme, il ne faut pointer du doigt
personne. On peut tous donner un peu plus et parfois la faute est
aussi à cause des joueurs. On a joué que 45 minutes et quand
l'adversaire est aussi talentueux, ça se paye.
La Liga est perdue ?
Cela dépend pour qui. Il y a des gens qui vont y croire, d'autres
non. La clé du succès est le travail, la tête haute. Le Real ne
renonce jamais.
Tu es convaincu par l'arrivée d'un entraîneur à la main
dure comme Conte ?
Le respect se mérite, il ne s'impose pas. Ce n'est pas un nom ou
autres. Nous avons tout gagné avec des entraîneurs que vous
connaissez. Au final, la gestion d'un vestiaire est plus importante
que les connaissances techniques d'un entraîneur.