Le défenseur Marcelo a livré une longue interview sur la chaîne de télévision brésilienne Esporte Interativo. Il revient avec sincérité sur de nombreux sujets le concernant.
Quitter le Real Madrid : "Ça ne m’a jamais traversé l’esprit de quitter le Real Madrid. J'ai plus confiance en moi que quiconque, et je n’ai pas à partir."
Il est pourtant sur la liste des joueurs en partance... "Le jour où le Real Madrid ne voudra plus de moi, je serai triste, mais je partirai. Mais je suis certain que je ne serai pas viré."
Ambitions : "Ce que j'aime le plus, c'est me souvenir de ce que j'ai gagné, des sensations... J'ai envie de continuer à gagner."
Titres : "Cette année, nous pouvons en remporter trois. L'année dernière, à ce stade, ce n'était plus possible. On ne priorise pas la Ligue des Champions, on priorise toutes les compétitions."
L'Ajax mercredi : "Le Real est toujours favori, c'est comme l'équipe du Brésil, c'est toujours le favori... J'adore jouer ces matchs compliqués, le Real est toujours prêt à tout."
Vinicius Junior : "Il n'arrête pas de rire, on ne parle pas beaucoup durant les matchs, mais on le fait beaucoup en dehors. J'essaie de l'aider autant que possible. Il est très intelligent, il n'a que 18 ans et pourtant il sait déjà comment gérer toute cette pression. Il est monté très haut très vite et il doit rester calme. Il doit savoir qu'il va souvent gagner, mais aussi perdre à de nombreuses reprises..."
Solari disait qu'il était très madridista : "Oui, je le suis."
Le départ de Zidane et sa relation avec lui : "L'annonce était étrange. C'était un communiqué et la majorité, nous ne le savions pas parce que tout allait merveilleusement bien. Pour moi, ce fut un choc. Nous avions une relation merveilleuse, nous parlions tous les jours, il s'intéressait à moi, il me défendait, me demandait si j'allais bien... Zizou a beaucoup compté pour moi, un professionnel, mais pas uniquement pour les titres. Il m'a beaucoup défendu et je donnais tout pour lui, je courrais, je me battais, j'ai joué blessé. J'ai pratiquement donné ma vie pour Zidane."
Un peu de solitude dans le vestiaire : "J'avais une très bonne relation avec Cristiano, avec sa famille, sa compagne... J'ai joué 9 ans avec lui. C'est normal d'être triste, mais après le départ de Kiko (Casilla) qui était assis à côté de moi dans le vestiaire, je me suis aussi senti triste. Tous les jours c'était "comment tu vas Kiko" et maintenant je n'ai plus personne à côté de moi. J'ai Bale de l'autre côté, mais Bale ne parle pas. Il ne parle qu'anglais. On parle avec des gestes et je lui dis "hi, hello y good wine" [rires]."