Jonathan Barnett, agent de Gareth Bale, s'est à nouveau exprimé sur son joueur, Zidane, son avenir... Il est revenu sur les désaccords entre le Français et le Gallois.
Invité du podcast "Football Daily" de la BBC Radio avec Guillem Balagué, le représentant de Gareth Bale est revenu sur la situation de son joueur. La semaine passée déjà, l'agent avait assuré à AS que "Bale voulait jouer toute sa carrière au Real Madrid" et qu'il "parlera avec Zidane en fin de saison".
Ce jeudi, Barnett a expliqué les raisons de la distance entre Bale et Zidane : "Gareth voulait jouer d'une manière et Zidane voulait jouer d'une autre. Cela a été la cause de tout ça et avec le temps, cela s'est empiré. Si tu laisses Bale jouer comme il le veut, en enchaînant les matchs, il peut être à la hauteur de Cristiano Ronaldo. Il a un grand talent", a déclaré le représentant du joueur du Real Madrid.
Il a aussi évoqué les critiques à son encontre : "Gareth est très fort. C'est une personne de volonté très forte qui ne prête pas attention à ce que la presse peut dire. La moquerie n'est pas quelque chose qui le blesse. Regardez ses records, ce qu'il a gagné et comment il a joué. Dans les prochaines années, les enfants de ces gens qui huent Gareth verront ses buts et ils diront : quel joueur fantastique".
Enfin, il a ironisé sur les critiques jugeant de son manque d'implication et d'adaptation à Madrid : "C'est un homme très tranquille, il a été accusé de crimes terribles comme ne pas vouloir sortir jusqu'à une heure du matin. C'est vrai que c'est terrible et tous les journaux ont dit que c'était dégoûtant. Il aime être en forme, a un régime et il s'y tient. C'est le parfait professionnel. Il est très aimable avec tout le monde, ils savent ce qu'il fait et jouer au golf lors d'une journée libre n'est pas un crime. Si quelqu'un du club veut jouer, il est disponible. Il est bien, il aime sa vie à Madrid et il a toujours été heureux. Je t'assure que Bale ne lit pas les journaux. La presse se trompe en se comportant ainsi, ils incitent les fans", a-t-il conclu.