Le jeune Rodrygo Goes a accordé une interview au média brésilien Esporte Interativo juste avant le match face à Leganés. Extraits.
Titulaire en Champions, convoqué avec le Brésil et but pour ses débuts à Santiago Bernabéu. Comment vous sentez vous après cette merveilleuse semaine ?
"Plus heureux, impossible. J'ai réalisé un rêve. Pour moi, c'était déjà bien d'entrer quelques minutes, mais Zidane m'a mis titulaire. Impossible de passer une plus belle semaine. Je pense que j'ai profité de l'opportunité et avoir été appelé par Tite veut tout dire."
Comment gérez-vous la concurrence ? Madrid a 10 attaquants dans son effectif.
"En travaillant avec calme. Zidane nous dit qu'il utiliserait tout le monde, que les opportunités finiraient par se présenter. Et il en a été ainsi. Nous savons que la concurrence est grande et qu'il faut saisir sa chance quand elle se se présente."
Comment ça se passe au niveau de cette concurrence avec Vinicius ?
"De la même manière qu'avec le reste de l'équipe. C'est une concurrence saine. Vini et moi sommes de très bons amis, des coéquipiers, et nous n'en parlons pas. Il n'y a aucune raison de le faire. En plus, Vini m'aide beaucoup tous les jours car il est arrivé un an avant moi. Les Brésiliens essayent de nous comparer, mais nous n’avons jamais permis que ça nous affecte. Nous restons toujours amis et nous nous soutenons mutuellement, on fait tout ce qui est possible pour la réussite de l’autre."
Comment est votre relation avec Zidane ?
"Je ne le connaissais pas avant parce que quand je suis venu découvrir le club l'année dernière, il n'était toujours pas revenu. Quand je l'ai rencontré, j'ai commencé à trembler. Depuis le début, il m'a toujours bien traité et m'a beaucoup appris. En début de la saison, je me suis blessé. Je me sentais presque déprimé, mais il venait tous les jours au département de médecine pour me parler et me remonter le moral. C’était très important pour moi et ça m'a motivé dans ma récupération. Ça m'a donné beaucoup de confiance et je suis revenu encore plus fort."
Y a-t-il un joueur dans l'équipe qui soit un exemple et une inspiration pour vous ?
"Casemiro, sans aucun doute. Le voir travailler dur, après avoir réalisé tout ce qu'il a déjà accompli dans sa carrière, est un exemple à suivre. Je ne le connaissais pas et c'est vraiment un un leader. C'est très important, car je crois Casemiro a aidé à changer l'image du joueur brésilien paresseux. C'est une grande inspiration."
Impossible de parler de vous et de ne pas parler de Neymar. Vous venez tous les deux de Santos et devriez vous affronter en Ligue des Champions le 26 novembre...
"Je n'ai jamais joué contre Neymar et je n'ai pas très envie de le faire.. j'espère qu'il ne jouera pas ! (rires). Non, c'est un joueur extraordinaire, ce serait bien pour le spectacle qu'il joue. En espérant que mes coéquipiers en défense fassent ce qu'il faut pour essayer de l'arrêter."
Comment est votre adaptation au Real Madrid ?
"Presque à 100%. La ville est incroyable, c'est le club est le meilleur du monde. L'adaptation a donc été très facile."
Vous êtes très jeune, accepteriez-vous de vivre ce qui s'est passé pour Casemiro, qui a été prêté à Porto pour acquérir plus d'expérience ?
"Mon idée n'est pas d'abandonner, de rester à Madrid et de me battre pour le poste. Je suis dans le plus grand club du monde, pourquoi voudrais-je partir d'ici ?"