Vinicius Junior, qui est dans un grand moment de forme en ce début de saison, a accordé une longue interview au média AS.
Retour à Bernabéu : "C’était très spécial. Nous savions que nos fans allaient être avec nous et nous soutenir jusqu'au bout. En fait, à 1-2 à la mi-temps, il était clair pour nous que le soutien des supporters était essentiel si nous voulions revenir. Les encouragements qu'ils nous ont donnés ont été fondamentaux. Vous pouvez sentir ce soutien et ça rend tout plus facile."
Covid et Valdebebas : "À Valdebebas, c'était très difficile pour nous. Surtout pour moi, qui aime jouer avec les supporters, habitué à la passion avec laquelle le football est vécu au Brésil. Ressentir les encouragements de la foule lorsque vous êtes en bas est quelque chose d'unique. C'est pourquoi nous pensons qu'avec le retour des fans, il sera plus facile de se battre pour gagner le plus de titres possible."
Ovationné par le Bernabéu : "J’en suis très heureux, qu'ils ressentent cela pour moi. Je pense que c'est à cause de mon style de jeu. Je vais toujours de l'avant et, si j'échoue, je réessaie. J'espère que cette relation avec les fans durera de nombreuses années."
Sa célébration dans le public : "Je suis sûr que j'ai été influencé par tout ce qui s'est passé pendant cette période avec le Covid. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas pu être avec notre public et je me suis peut-être un peu emporté (sourires). C'était en fait une étreinte du Bernabéu dans nos retrouvailles avec eux. Je ne connaissais aucun d'entre eux. C'était un câlin pour tous les madridistas qui ont toujours été à nos côtés."
Ses progrès devant le but : "C’est le résultat d'un travail acharné, de nombreuses heures d'entraînement à Valdebebas et de lutte pour améliorer la finition. Depuis que je suis arrivé à Madrid, j'ai toujours dit qu’un moment viendrait où je marquerais beaucoup de buts d'affilée. Depuis le début de la saison, je me sens très bien. J'ai la confiance de l'entraîneur et de tout le staff technique. Cette confiance me fait penser que je peux échouer, et que si je le fais, je réessayerai…"
Les conseils d’Ancelotti : "Il dit qu’avec une ou deux touches c'est mieux avant de finir. Que c'est mieux pour moi. Dans ma tête, j'ai cette pensée et nous créons plus d'occasions et marquons plus de buts. L'entraîneur a beaucoup travaillé avec moi à Valdebebas et il m'aide à m'améliorer."
Quatre buts en 10 tirs : "La confiance est la clé pour un attaquant."
Aide de psychologues : "Non, je n'avais pas cette préoccupation ou cette obsession malgré les statistiques. Dans l'équipe de jeunes de Flamengo, je marquais beaucoup de buts et je savais que ça allait venir. Je me sens bien dans ma peau."
Sa vie ici : "Je vis avec toute ma famille et mes jeunes frères. J'aime cette ville et les gens d'ici. Je me sens chez moi ici. Mon kiné vit également avec moi et le soir, je travaille à la maison pour améliorer mon alimentation et mon physique. Je prends énormément soin de moi."
Un départ du club l’été passé : "Moi je ne veux que réussir au Real, pour mon président et pour les fans, qui m'ont toujours soutenu. Ma famille et moi voulons rester de nombreuses années à Madrid et je ne veux pas vivre une autre expérience. Il y a ici des joueurs qui sont là depuis de nombreuses saisons et qui ont gagné beaucoup. Je veux être comme eux."
Déjà 122 matchs joués ici : "Je suis arrivé à 18 ans, mais j'avais les idées claires et j'étais convaincu que je finirais par jouer pendant de nombreuses années comme Marcelo, Sergio Ramos, Karim… Je voulais réussir comme eux. Nous, les jeunes, devons apprendre des vétérans et c'est ce qui fonctionne."
Jouer avec Benzema : "C’est incroyable. J'ai toujours été un grand fan de Karim. C'est un plaisir de jouer à ses côtés. C'est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire. J'aime vraiment jouer avec lui. Il me parle toujours sur et en dehors du terrain. Il m'a même aidé lorsque je ne savais pas si j'allais réussir. Avant le match, il m'a dit que j'allais l'aider à marquer un but et je l'ai fait avec le penalty que j'ai obtenu. Quand je l'ai eu, je l'ai regardé. Je savais qu'il allait le marquer."
Marcelo, un modèle : "Il sait toujours comment me conseiller quand je vais bien ou quand je vais mal. Il m'a dit que j'allais jouer ici pendant longtemps, comme lui. J'espère que ce sera le cas."
Sa naturalisation espagnole : "Je pense qu'il manque peu de chose pour que ça se fasse, on attend. Je suis brésilien de cœur, mais j'espère rester ici encore de nombreuses années et je me sens déjà un peu espagnol."
Les critiques : "Je m'en sors bien. Dès le premier jour j'ai ressenti la pression d'avoir coûté 45 millions ou celle de jouer au Real Madrid. Mais je n'écoute que les gens de chez moi, ceux qui me font vraiment confiance. Je joue pour nos fans, pour moi, pour être heureux, pas pour fermer des bouches."
Florentino Perez est un grand fan : "Avant mon arrivée à Madrid, il m'avait déjà dit ça. Je suis arrivé ici avec la confiance du président, puis celle des supporters et de mes coéquipiers. C'est plus facile pour moi de réussir."
Rivaliser avec Benzema pour le Pichichi : "J’espère continuer à marquer beaucoup de buts, mais je vais l'aider à en marquer beaucoup aussi (sourires)."
Mbappé : "C’est un grand joueur, je l’apprécie beaucoup, je suis aussi un de ses fans. Je suis sûr qu'il va faire une grande saison au PSG et qu'il va réussir. Nous verrons ce qu'il fera de son avenir…"
Son objectif ultime : "Mon rêve est de jouer pendant de nombreuses années à Madrid et de remporter de nombreuses Ligues des Champions. J’aimerais aussi gagner une Liga, une Copa…"
Un message aux Madridistas : "Je suis très reconnaissant de l'affection que vous me portez. Ils sont toujours à nos côtés. Et qu'ils sachent que le meilleur reste à venir."