Carlo Ancelotti s'est exprimé face à la presse pour analyser le match nul (0-0) de son équipe contre Osasuna au Santiago Bernabéu.
Ses sensations : "On a fait un bon match. On a pêché dans la finition mais pour moi, l'équipe a bien joué. On a joué contre une équipe qui est restée derrière et c'est difficile d'être nombreux dans la surface. On n'a pas eu beaucoup d'opportunités pour se projeter vite de derrière mais à chaque fois, on l'a bien fait. Ça peut arriver. Le plus important est de continuer sur cette bonne dynamique."
Le possible penalty sur Vinicius : "C'est un sujet compliqué. La seule chose que j'ai vue, c'est que Vini demandait à l'arbitre de consulter la VAR et je ne savais pas pourquoi. Maintenant je comprends, parce que le pisotón (ndlr : se faire marcher sur le pied) est bien là."
Le temps additionnel : "Ça me semblait très peu (4 minutes) compte tenu du scénario du match. J'ai demandé une explication qui ne m'a pas beaucoup convaincue, pour être honnête."
Trois matchs sans victoire à Bernabeu : "On méritait d'en gagner deux sur les trois. Nous devons penser que ce sont des matchs compliqués pour cet effectif, parce que dans ce match, on a manqué de présence dans la surface."
Jovic et Mariano, alors ? "On n'avait pas besoin de plus de présence physique mais simplement d'entrer plus souvent dans la surface. Il y a eu 4 ou 5 centres très proches du but... On n'a pas assez anticipé les actions pour arriver à temps et mettre le ballon au fond."
Hererra n'a fait que trois parades : "Vous voulez la vérité ? Vous pouvez me prendre pour un fou, mais j'ai aimé l'équipe ce soir. Surtout en deuxième mi-temps. Mes joueurs ont tout donné et nous devons continuer comme ça. Je n'ai rien à leur reprocher."
Koeman s'est fait virer : "Ça m'est arrivé souvent et je suis toujours en vie. Je suis toujours heureux... C'est comme ça la vie d'un entraîneur. Le plus important est d'avoir la conscience tranquille du fait d'avoir tout donné et je suis sûr que Koeman l'a fait jusqu'au dernier moment. Ensuite, il faut se relever... la vie continue."