"La gestion économique du Real Madrid est exemplaire", a souvent répété Javier Tebas dernièrement, pour illustrer combien Florentino Pérez avait géré avec brio les pertes financières provoquées par la pandémie. Et selon 2Playbook, la Casa Blanca devrait poursuivre sur cette voie pour l’année à venir.
Le 20 novembre prochain, le Real Madrid tiendra son assemblée générale, lors de laquelle les socios devront approuver les comptes de l'année passée et le budget de la saison en cours. L'une des réussites que le Real Madrid mettra évidemment en avant ce jour là, c’est le fait d'être l'un des rares clubs en Europe à ne pas avoir enregistré de déficits liées au Covid.
Selon le portail 2Playbook, spécialisé dans les analyses financières des entités sportives et qui a eu accès au rapports du club, les prévisions du conseil d'administration de Florentino Pérez estiment que le Real dépassera à les 800 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le club s’est déjà assuré de percevoir 100 millions de transferts, a gelé les dépenses de la masse salariale (401 millions) ainsi que celles liées aux amortissements (177 millions). "40 millions de Manchester United pour Varane et 35 millions de plus pour Martin Odegaard, plus 3 millions pour le prêt de Brahim au Milan AC et le départ d'Usman Garuba vers la NBA" détaille ainsi le média.
Le club prévoit une progression de son chiffre d'affaires de 7% par rapport à l'année précédente, pour atteindre les 695,5 millions d'euros. La principale raison de cette amélioration est la réouverture progressive du Santiago Bernabéu, qui permettra de voir les recettes provenant des cotisations des socios, des abonnés et de la billetterie multipliés par huit, pour atteindre 85,53 millions d'euros.
En clair, la direction madrilène peut dormir sur ses deux oreilles après avoir fait le nécéssaire pour ne pas être impacté par la crise. L’avenir, du moins financier, s’annonce très solide d'autant plus que le nouveau Bernabeu sera opérationnel dans un an. Pour tout cela, les mesures de maîtrise des coûts furent évidemment essentielles, comme la répétition d'une réduction de 10% des salaires pour la plupart des joueurs.
Parallèlement à l'ensemble de ses revenus d'exploitation, il faut aussi ajouter les bénéfices liés aux ventes de joueurs qui, pour la quatrième année consécutive, dépasseront les 100 millions d'euros (108,1M€ cette année). Un véritable modèle de gestion économique, tout simplement.