Lors d'une visio-conférence organisée par le Financial Times depuis Londres, Aleksander Ceferin a de nouveau menacé les clubs fondateurs de la Super League : S'ils jouent leur compétition, ils ne joueront pas les nôtres."
Une période compliquée : " Nous avons eu des situations critiques tous les jours pendant la pandémie. Certains clubs ont lancé la Super League... et nous avons dû faire face à cela. Maintenant, la guerre en Ukraine, qui est la situation la plus difficile que nous ayons rencontrée."
Ukraine : "Personne, de mon point de vue, ne s'attendait à ce que la guerre ait lieu. J'ai été au téléphone pendant 48 heures pour aider les joueurs et les entraîneurs à sortir d'Ukraine. J'ai parlé avec des dirigeants qui n'ont pas pu m'aider. Ils ne pouvaient pas garantir leur sécurité et m'ont dit qu'il valait mieux qu'ils restent où ils étaient, ce qui était la chose la plus sûre à faire. J'ai accueilli deux footballeurs ces jours-ci."
Russie : "Pour l'instant, il est impossible de savoir quand la Russie réintègrera les compétitions. Je ne peux pas répondre à la question de savoir quand ils pourraient revenir, et dans quelles conditions."
Super League : "Parler de la Super League, ce n'est pas parler de football. Je suis fatigué d'en parler. Ils ont d'abord lancé leur projet de non sens au milieu de la pandémie, maintenant on comprend qu'ils en lancent un autre au milieu d'une guerre. Ces gens doivent vivre dans un univers parallèle. Quand on partage notre travail, quand on travaille dur, eux nous sortent ça. C'est absurde. L'un d'eux m'a appelé pour s'excuser et maintenant ils recommencent. Ils critiquent l'ECA et l'UEFA, mais j'ai des témoignages d'eux les défendant une semaine avant le lancement de la Super League. S'ils jouent leur compétition, ils ne joueront pas les nôtres."
La nouvelle Ligue des champions : "Il y a des choses que nous devons encore clarifier, mais la nouvelle Ligue des champions n'aura rien à voir avec l'actuelle. Le calendrier est plus que rempli, mais il y a aussi la durabilité des clubs, en particulier des clubs de taille moyenne. Pas l'UEFA, ce sont les clubs."
La Coupe du monde tous les 2 ans : "Cela n'avait pas de sens d'organiser la Coupe du monde tous les deux ans, et heureusement que la FIFA l'a compris. Nous aurons des négociations tant que cette Coupe du monde bi-annuelle ne sera pas sur la table."
Le retour des matches amicaux : "C'est intéressant de jouer entre des nations de différentes confédérations, et j'y travaille avec la FIFA."
Football féminin : "Le foot féminin est un investissement incroyable. Nous ne perdons pas d'argent. La coupe d'Europe en Angleterre sera la meilleure de tous les temps."
Pertes : "Le football n'est pas un business normal. Il ne faut pas seulement regarder les chiffres, il faut aussi gagner, et parfois les clubs vont au-delà. Il n'y a pas que la pandémie. Il y a aussi des managers qui n'ont pas bien géré leurs clubs."
Le calendrier sans la Russie : "La décision de notre comité est que toutes les sections des équipes nationales russes sont exclues des compétitions. Je vais devoir discuter avec le directeur des compétitions de ce qui se passera lors du prochain tirage."