Pep Guardiola s'est adressé aux médias avant le match aller de la demi-finale entre Manchester City et le Real Madrid (mardi, 21h).
La bataille avec Liverpool : "Nous sommes en demi-finale et nous sommes arrivés comme nous sommes arrivés. Nous sommes avec des équipes qui ont toujours été dans l'histoire. Nous, nous y arrivons seulement."
Sur les supporters : "Je suis sûr que les fans nous soutiendront inconditionnellement et nous ferons tout ce que nous pourrons, spécialement en Ligue des champions."
Sur la confiance de l'équipe : "Dans cette compétition, les matchs contre le Real Madrid sont très équilibrés. C'est un processus et j'ai toujours eu le même sentiment : combien il est bon d'être ici. Nous devons nous dépasser et faire deux matchs exceptionnels. Il va sans dire que nous respectons le Real Madrid. C'est un honneur. Je ne sous-estimerai jamais ce qu'ils ont fait."
La condition des joueurs : "Je dois attendre l'entraînement. Mais je pense que si il faut faire jouer des joueurs dans des positions inhabituelles, ils s'en sortiront très bien. Stones et Walker sont incertains. Nous prendrons la décision demain."
Benzema comme principal danger : "Au match retour contre l'Atlético, ils étaient meilleurs. Benzema marque évidemment beaucoup de buts, pas seulement contre Chelsea et c’est un véritable danger."
Le poids de l’histoire : "Si nous devons jouer contre leur histoire, nous ne gagnerons pas. Ils sont meilleurs sur ce point. Nous voulons essayer et c'est un test incroyable. Nous allons devoir souffrir lorsque nous jouerons. Comme si nous jouions contre Barcelone ou le Bayern."
Attentes : "Gagner la Premier League est un succès, mais nous sommes Manchester City et nous devons jouer de manière fantastique, tout gagner. C'est difficile car tout le monde veut être bon."
Différences avec le Real Madrid : "L'histoire est là. Nous jouons contre des joueurs qui se sont trouvés dans ces situations et au-delà, atteignant des finales et les remportant à de nombreuses reprises. Nous en manquons. Mais peut-être ont-ils des problèmes que nous n'avons pas. Nous devons gérer la pression. Nous essayons d'être à leur niveau. Nous apprenons."
Mission accomplie avec City : "En tant qu'entraîneur, personnellement, je ne vais jamais atteindre l'objectif. Il y aura toujours plus d'objectifs à atteindre. Je serai ailleurs à l'avenir et je devrai aussi répondre aux attentes."
Ce que cela signifierait d'éliminer Madrid : "Ils sont venus ici de nombreuses fois. Être en demi-finale deux fois de suite est un succès pour City. C'est pourquoi j'ai dit aux joueurs d'en profiter. On ne sait jamais si l'on va revenir à ce niveau."
Ce qu'il aime le plus dans le Real d’Ancelotti : "Beaucoup de choses. J'ai toujours aimé le Real Madrid, depuis que je joue au football et l’époque où je jouais contre eux. La qualité qu'ils ont n'est pas due au hasard, ni à la chance. Certains disent que c’est de la chance, mais pas du tout."
La guerre des styles, et le fait de gagner sans jouer bien : "Je n'ai pas d'opinion sur ce débat."
Un bilan positif de victoires pour lui face à Madrid : "Contre le Real, j’ai gagné et perdu. Le talent de Madrid ne se combat que d’une façon, en essayant de gagner avec plus de talent."
Son analyse de l’effectif madrilène : "Il y a beaucoup de joueurs de l'époque de Zidane comme entraîneur. J'ai vu des joueurs qui jouent beaucoup dans la profondeur ces derniers temps. Ce que j'aime le plus, c'est qu'avec la difficulté, il y a des joueurs qui franchissent un cap. C'est le plus grand apprentissage pour nous. Il y a des actions qui me surprennent parce que le ballon ne leur brûle pas pas les pieds. C'est leur vertu."