Après une saison pleine de succès, Carlo Ancelotti entame la deuxième année de son second mandat au Real Madrid.
L'entraîneur italien doit assembler plusieurs pièces du nouveau puzzle qu'il a devant lui et va profiter de la pré-saison pour s’attaquer à toutes ces tâches. Le quotidien AS dresse la liste des 6 grands travaux qui attendent le coach madrilène cette saison.
Asensio et Ceballos
Ce sont les deux dossiers chauds de l’été à Madrid. Tous deux ont une saison restante sur leurs contrats et à ce jour, le club reste ferme dans sa décision de leur ouvrir la porte. C'est pourquoi aucun d'entre eux n'a d'offre de prolongation sur la table. Mais Ancelotti peut inverser le sort de l'un ou l'autre s'il en sent le besoin. Le cas d'Asensio est le plus délicat. Si l'offre qui arrive est insuffisante, le Real devra prendre une décision : accepter une offre basse, ne dépassant pas 20-30 millions, ou de tenir bon pour la dernière année, même en sachant que le joueur partira gratuitement.
Décider de recruter ou non
De même, la posture du club sur ce point est assez claire. Il n'y aura plus de nouvelles recrues. Mais il est également vrai que dans cette période, les situations sont volatiles. C'est Ancelotti qui aura le dernier mot sur la nécessité ou non de signer un joueur offensif. Et ça ne doit pas nécessairement être un neuf pur. Si Asensio vient à partir, il n'est pas exclu que l'entraîneur italien envisage la possibilité de faire venir quelqu’un.
La transition au milieu de terrain
Pour la première fois depuis de nombreuses années, Casemiro aura de la concurrence à son poste.Celle d’Aurélien Tchouameni, 22 ans. De l'autre côté, on trouve Camavinga (19 ans), un autre milieu de terrain énergique. Et Valverde (23 ans), qui est devenu le onzième joueur de l’équipe la saison dernière. Face à une telle concurrence, l’inoxydable trio (Modric, Kroos, Casemiro) pourrait finir par ne plus être indiscutable. C’est pourquoi Ancelotti a pour mission de veiller à ce que la transition se fasse en douceur au milieu de terrain.
Reconstruire la défense
La signature de Rüdiger rebat toutes les cartes de la défense. En théorie, la charnière centrale de la saison dernière (Militao-Alaba) devrait être défaite pout permettre à l’Allemand de jouer à ce poste. Alaba se décalerait donc sur le côté gauche, au détriment de Ferland Mendy. Ce dernier, bien que très sujet aux blessures , est la grande victime de tout cela. S’il a manqué 14 matchs la saison dernière en raison de cinq maladies différentes, le bilan de l'équipe avec lui au poste d'arrière latéral est exceptionnel : le Real n'a perdu que cinq des 73 matchs qu'il a disputés (en fait, seulement deux des 63 pour lesquels il était titulaire). Quoi qu’il en soit, Ancelotti aura l'embarras du choix pour composer sa ligne défensive.
Le rôle de la Cantera
Ancelotti a utilisé six joueurs de La Fábrica la saison dernière : Latasa (9’), Sergio Santos (10’), Mario Gila (23’), Peter (24’), Antonio Blanco (36’) et Miguel Gutiérrez (327’). Il avait une très grande équipe et, par conséquent, beaucoup d'egos à satisfaire. Cette saison, en revanche, l'effectif pourrait être réduit à 22 ou 23 joueurs, ce qui profitera théoriquement aux jeunes du centre de formation madrilène.
Décider du 9
Ancelotti est conforté dans ses décisions. La saison dernière, il a déjà largement prouvé qu'il ne fallait pas compter sur Jovic (qui a joué que 549 minutes et marqué un but), ni sur Mariano (un but en 397 minutes). Avant de leur donner du temps de jeu, l'entraîneur a essayé Isco, Asensio, Rodrygo et Bale en position de neuf. Le Serbe en a pris note et a rejoint la Fiorentina. L'agent de Mariano a déclaré qu'il était prêt à partir, mais c'est maintenant deux saisons consécutives qui ne fait rien pour faciliter son départ. En somme, la décision d'Ancelotti sur le neuf réside dans le fait de savoir si oui ou non Borja Mayoral (25 ans) est assez bon pour occuper ce poste et si des joueurs comme Hazard et Rodrygo pourraient aussi venir jouer ce rôle en position de faux 9.