Le président du Real Madrid a reçu de Tuttosport le titre du meilleur président de l'année ce mardi. Il s'est exprimé dans les colonnes du média italien pour l'occasion.
Le titre : "C'est une fierté. Ça a été une saison magique, l'un des meilleures de notre histoire. On a quasiment tout gagné. La Ligue des Champions a été spectaculaire en battant le PSG, Chelsea, City pour Liverpool. Les soirées au Bernabéu ont été magiques... Quand tout semblait perdu, il s'est passé un miracle grâce aux fans et aux joueurs. Ça fait partie de l'ADN du Real, jamais on n'abandonne. Ce titre, je le dédie à nos supporters qui sont 100 millions à travers les continents, 500 millions nous suivent sur les réseaux sociaux. On commence la saison comme si nous n'avions rien gagné lors de la précédente."
Le moment le plus difficile de l'an dernier : "Ils l'ont tous été, mais peut-être que le match face à City a été le plus compliqué. Jusqu'à la 89e minute de jeu, nous avions besoin de deux buts pour égaliser et aller en prolongations. On savait après que la qualification était en poche. Vivre une soirée au Bernabéu en vaut toujours la peine."
Benzema : "Son secret ? C'est qu'il est le meilleur joueur du monde. Je me souviens de son recrutement en 2009, c'était un mélange de la classe de Zidane et de l'explosivité de Ronaldo Nazario. Il s'est amélioré avec le temps. Ça fait deux ans qu'il mérite le Ballon d'Or. Ça reste une fierté pour moi d'être allé chez lui pour le recruter."
Florentino Pérez, Prix Européen Golden Boy 2022 du meilleur président de l'année. #RealMadrid | #RealFootball pic.twitter.com/HsZx1yz1jz
— Real Madrid C.F. 🇫🇷 (@realmadridfra) November 8, 2022
Ancelotti : "C'est l'entraîneur idéal pour le Real Madrid parce qu'il nous connaît depuis des années. Il sait transmettre nos valeurs aux joueurs et ça fait de lui l'entraîneur parfait. C'est difficile de trouver mieux."
Le mercato : "Tout le monde veut jouer au Real Madrid, convaincre quelqu'un n'est jamais un problème. Il y a une histoire, une structure, de bons salaires : tous les champions veulent jouer ici."
Les jeunes : "Que l'on recrute un Galactique ou que progresse un jeune de la Cantera, ça me donne la même satisfaction. Camavinga, par exemple. Il est arrivé à 18 ans, il progresse et il a toute une carrière devant lui. À contrario, Zidane est arrivé et c'était déjà un champion. Il nous a fait gagner la Champions à Glasgow avec ce but incroyable. Le Real doit être un mélange de champions et de jeunes talents. À présent, on mise davantage sur les jeunes parce qu'il est plus difficile de recruter des champions. Les équipes ne veulent pas les vendre. C'est pour ça que nous avons des Vinicius, Rodrygo, Valverde, Militao, Camavinga, Tchouaméni... C'est beau de les voir aux côtés de Modric, Kroos..."
"Le Bernabéu ne portera jamais mon nom"
Le Bernabéu : "Le stade ne portera jamais mon nom. Il s'appellera toujours le Bernabéu. C'est lui qui a crée tout ça et nous, nous ne faisons que poursuivre ses travaux. Il l'a fait construire en 1947, il a monté un projet très ambitieux, il a été le premier à emmener l'équipe en Amérique quand ça semblait une folie... Tout ce que nous sommes, nous lui devons. En plus, le nom de notre stade est une "marque". Les jeunes ne savent peut-être pas tous qui était Santiago Bernabéu mais ils disent tous 'on se voit au Bernabéu'. S'ils le veulent, ils pourront donner mon nom au centre d'entraînement (Valdebebas). Mais le stade sera, pour toujours, le Santiago Bernabéu."
Le futur du football : "Le monde a changé ces 20 dernières années. Tout a changé dans nos vies et le football ne peut pas ne pas s'adapter à ça. C'est l'unique sport universel. On ne peut pas se permettre que d'autres sports s'organisent, s'adaptent et profitent de ça en nous privant de ce privilège d'être le plus grand sport. Je travaille pour m'adapter à notre temps. On ne doit pas permettre que les jeunes s'éloignent du football. On doit réfléchir tous ensemble pour donner aux jeunes ce qu'ils attendent. On travaille sur ça et je vais me battre de toutes mes forces pour que le football ne perde pas sa position et reste le sport roi sur tous les continents."