Le Players Tribune a publié une lettre dans laquelle le joueur brésilien raconte son histoire, de sa naissance à son arrivée au Mondial, où il avoue que son prochain rêve est de soulever la Coupe avec le Brésil.
"Lors de cette Coupe du monde, je serai présent. Et je me vois bien décider des matchs pour le Brésil. J'espère juste que ce rêve que je vis durera toujours. Je ne veux jamais m'y habituer. S'il vous plaît, ne me réveillez pas". Ainsi se termine une très longue lettre signée par Rodrygo Goes que The Players Tribune a publiée sur son site web.
À travers les voix du joueur, de son père Eric et de son entraîneur Luciano Santos, de l’académie des jeunes de Santos, ils racontent la carrière du Madrilène depuis sa naissance, en passant par sa signature à Santos, son entrée au Real Madrid, son triomphe dans sa dernière Ligue des champions et sa convocation en équipe nationale brésilienne pour la Coupe du monde au Qatar.
Sa naissance : "Celui qui est né à la fin de l'année a moins de chance de réussir. Mon père a donc dû entrer en scène. J'étais déjà sur le point de naître quand il a dit à ma mère : "Gardez cet enfant là-dedans !".
Enfance : "Il me répétait toujours les mêmes choses : 'Je vais jouer pour l'équipe nationale brésilienne'. Je courrais autour de la maison avec un faux maillot du Brésil et la coiffure mohawk de Neymar. "Je vais jouer pour le Real Madrid." Quand j'ai eu 10 ans, le thème de ma fête était "Rodrygo Real Madrid". "Je vais être champion de la Ligue des champions." L'apogée des compétitions de clubs. "Je vais jouer dans une Coupe du Monde."
💬 #Rodrygo : "Quand j'avais 10 ans, le thème de ma fête d'anniversaire était "Rodrygo Real Madrid". @PlayersTribune pic.twitter.com/8tYeNMBGQ4
— Madrid France (@Madrid_FRA) November 23, 2022
Difficultés à Santos : "Je devais aller à Santos à 7 heures du matin. Vous savez ce que faisait ma mère ? À 4 heures du matin, alors que je dormais encore, elle me changeait (...) Puis elle me portait jusqu'à la voiture, où je m'allongeais sur le siège arrière et me rendormais sur un oreiller. Mon oncle me conduisait à Santos. En chemin, je me réveillais et je mangeais dans la voiture. Après l’entrainement, je retournais à Osasco pour l'école. Et puis j’allais jouer au futsal pour São Paulo. Je ne vais pas vous mentir : c'était sacrément dur."
Son but contre Manchester City : "Quand il y avait 1-1, il restait 40 secondes dans le temps normal. Puis le tableau des temps additionnels s'est affiché : SIX MINUTES ! Le Bernabéu s’est enflammé. Quelques secondes plus tard, Dani positionnait son corps pour centrer, et j'étais entré dans la surface très tôt. Un défenseur m'a poussé dehors, alors j'ai juste eu besoin de courir derrière lui. Dani a centré et..."
Le pénalty de Benzema : "Lorsque Karim s'est avancé pour tirer le penalty contre City, nous étions tous nerveux sur le banc, car il venait d'en manquer deux contre Osasuna. Vous savez ce que quelqu'un a dit ? "Il va faire la Panenka". Nous n'y croyions pas, mais quand il a réussi…"