L'Espagnol Rafa Benitez est revenu sur son expérience d'entraîneur du Real Madrid sur Cadena SER et Onda Cero.
La situation qu'il a trouvée dans le vestiaire madrilène en 2015 : " Quand nous sommes arrivés à Madrid, Ancelotti, qui avait une très bonne relation avec les joueurs, venait de partir et il semblait que nous arrivions avec un fouet. Il y avait un environnement défavorable : le départ de Casillas, Keylor Navas, l'arrestation de Benzema... Il y avait des situations compliquées. Et quand les choses se compliquent, qui paie ? Moi. Cristiano, sachant comment il était, vous deviez le guider. Le problème, c'est que lorsque vous devez guider sept joueurs, certains d'entre eux ne jouent pas, ils ne sont pas heureux. Et ils vont voir les médias pour divulguer des informations. Ceux qui sont sur le banc ont des doutes et ceux qui sont dans les tribunes posent problème."
Il aurait dit à Modric de ne pas tirer avec l'extérieur et comment tirer les coups francs à Cristiano : "Une fois, j'ai dit à Modric que dans un tir de trois mètres, il faut frapper avec l'intérieur pour que le ballon arrive proprement au coéquipier, sans effet. C'est un commentaire à l'entraînement, mais quand on veut faire une remarque, on la fait. Le seul commentaire que j'ai fait à Cristiano Ronaldo, comme je l'ai connu à Manchester United, c'est que nous avons analysé la façon dont il tirait ses coups francs. Nous avons analysé la trajectoire, nous avons vu si nous pouvions faire des ajustements, nous avons vu que nous ne pouvions pas et nous l'avons oublié. C'est la seule conversation que j'ai eue avec lui. Tout le reste n'est que mensonge. Quand il fait des fautes, quand je pars, ses stats sont pires. J'ai été surpris que des journalistes que je connaissais disent cela sans m'en parler."
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— Alexandra ❤️ Sanz (@alexakent) July 15, 2015
Son licenciement en cours de saison : "Quand j'étais au Real Madrid, ils ne nous ont pas laissé gagner. Nous étions premiers en Ligue des Champions. Dans la Champions que Madrid a gagnée, nous avons fait notre travail. En Coupe, ils nous ont éliminés à cause d'une erreur administrative avec Cheryshev. J'ai averti trois fois et l'erreur administrative a quand même été commise. Ensuite, on a cru que c'était ma faute parce que je n'étais plus là. Notre équipe était physiquement supérieure à ses rivaux. Quand je suis parti, on était à deux points de Barcelone avec un match en moins. Deux mois plus tard, ils avaient 12 points de retard sur le Barça."
Le débat sur sa prétendue différence de traitement entre Bale et Cristiano Ronaldo : "C'est un autre mensonge. Il joue pour le Pays de Galles, il est à côté de moi quand je suis en Angleterre, c'est du bon sens. C'est une autre chose idiote qui a été dite à l'époque. Ils ont raconté ce genre de bêtises."
Un possible retour sur le banc en Espagne : "Il a beaucoup d'offres pour retourner sur le banc, mais les offres que j'ai reçues ne me motivent pas. Il y a des équipes qui ne me signeront jamais parce que j'ai été chez le rival. Je ne pourrais pas aller à Barcelone par exemple. L’Atlético, ce serait autre chose…"
Sa réputation d'entraîneur défensif : "Je ne dis pas qu'il faut être défensif ou marquer peu de buts. Je veux gagner 4-0 mais pas 4-3."
La mauvaise situation à Valence, son ancienne équipe : "Nous avons eu la chance de gagner des titres. Valence devrait être en haut de tableau et se battre pour des places de Ligue des Champions. Je suis vraiment navré par leur situation. J'espère que Baraja et Marchena vont renverser la situation car ils méritent d'être plus haut."