Comme c'est la tradition, un joueur précède Ancelotti lors de la conférence de presse d'une finale. C'est Dani Carvajal qui était chargé d'accompagner son coach aujourd'hui, à quelques heures du coup d'envoi du match entre le Real Madrid et Osasuna (samedi, 22h00).
"Avant de répondre, j'embrasse la famille d'Arsenio Iglesias, c'est une grande perte. Il y a neuf ans, j'ai gagné une Copa et j'ai hâte de la gagner à nouveau. Il faut jouer calmement, en essayant de faire les mêmes choses que celles qui nous ont permis d'arriver jusqu’ici."
Comment vous sentez-vous personnellement ? "Chaque joueur connaît des moments meilleurs et moins bons. Aujourd'hui, je me sens bien, à la fois en termes de confiance et de jeu. Dans ce vestiaire, il y a beaucoup de joueurs qui ont montré qu'ils savaient comment jouer ces matchs. Ce sera la clé."
Pourquoi a-t-il fallu tant de temps pour atteindre une nouvelle finale et ce statut de favori peut-il vous être préjudiciable ? "Au début de la saison, nous voulions tout gagner et nous savions que la Copa se faisait attendre... Pourquoi depuis si longtemps, je ne saurais pas vous dire pourquoi. Quant à l'étiquette de favori, nous ne la ressentons pas comme telle. Osasuna vient de s'imposer à dix au Camp Nou, c'est une grande équipe. Ils sont ici pour leurs propres mérites et ce sera très compliqué."
C'est souvent lui qui va voir les arbitres pour protester, mais peu de ses coéquipiers l'accompagnent. Pensez-vous qu'il est facile de donner des cartons jaunes à Madrid ? "Je suis l'un de ceux qui sont le plus sur l'arbitre... et peut-être que je devrais moins le faire (rires). J'essaie de corriger ça. L'autre jour, j'ai reçu un jaune pour avoir protesté et ça m'a peut-être coûté le match. Les arbitres essaient de faire de leur mieux et nous essayons de leur parler pour "gratter" en notre faveur. Je ne pense pas qu'un arbitre prémédite un carton jaune, mais ils devraient protéger davantage le football, et non ceux qui cherchent à détruire, à commettre des fautes, à perdre du temps, à provoquer... C'est un point à corriger pour la saison prochaine."
👉 Carvajal y sus reclamaciones a los árbitros#CopaDelRey pic.twitter.com/897z6Lzp0d
— MARCA (@marca) May 5, 2023
Comment avez-vous vu Vinicius évoluer au fil des ans et comment l'arrêter ? "Je vais être très honnête. Quand il est arrivé, on voyait qu'il allait être un crack, mais c'était mince, parce qu'il ne marquait pas. Il dribblait beaucoup, mais il ne finissait pas, disaient les gens. Il a été soumis à une pression énorme lorsqu'il était très jeune et il a surmonté cela... c'est fantastique. C'est quelque chose que j'ai très peu vu. Il a travaillé dur et ce qu'il est devenu, il l'a largement mérité."
Pense-t-il que nous (la presse) le critiquons plus qu'il ne le mérite ? "Les critiques doivent être respectées et analysées avec de bons yeux. Je parle à mon entourage et nous nous disons, comme Aspas, que le terrain ne trompe jamais."
Son expulsion au dernier match : "A mon avis, ce n'était pas un deuxième jaune. C'était un jaune d'incrédulité. Mais c'est tout, l'arbitre l'a interprété et je dois accepter la décision. Je le regrette, car j'ai laissé l'équipe à dix. Et bien sûr,
Protéger Vinicius : "Vinicius est l'un de ceux qui en souffrent, parce qu'il tente beaucoup de dribbles... mais je ne dis pas cela seulement pour lui, mais pour tous ceux qui osent. Ils font la beauté de ce sport et nous devons les protéger."
Sentez-vous une motivation particulière dans le vestiaire avant ce match ? "Oui, je sens une atmosphère particulière. Beaucoup n'ont pas gagné ce titre et ils en sont fous. Cette finale sera jouée comme toutes les autres : en sachant que les nerfs de la finale se feront sentir, mais que nous devrons les contrôler. Nous voulons gagner la Copa."
Quel match attendez-vous ? "L'histoire qui précède Osasuna, y compris sa devise ("Osasuna n'abandonne jamais"), nous laisse penser que ce sera intense, avec la lame entre les dents. Nous ne pourrons rien laisser passer."
Quelle peut être la motivation d'une telle victoire, compte tenu de la suite des événements ? "C’est maintenant que se décide notre saison et demain, c'est le premier assaut. Demain, pour nous, c'est une finale... et on ne l'a jamais aussi bien dit. Demain, nous voulons gagner un autre titre et remporter tous les titres en deux ans. Mais pour l'instant, Osasuna."