Hier après le match Valence-Real, les débats de l’émission La Tribu sur Radio Marca ont évidemment tourné autours des nouveaux incidents survenus à Mestalla.
La défaite des hommes Ancelotti (1-0) fut anecdotique compte tenu des événements qui se sont déroulés à Valence ce dimanche. Cris racistes, bagarre, expulsion… Une honte pour l’Espagne et la Liga, une fois encore.
José Luis Sánchez : "Ce sera la dixième plainte en LaLiga. Madrid a joué 19 matchs à l'extérieur, dans plus de la moitié d'entre eux il y a eu des plaintes pour chants racistes et il ne s'est absolument rien passé. Tebas met de l'huile sur le feu au lieu de prendre le parti de la personne qui subit le racisme. Mais rien ne se passe, aucune tribune n'est fermée, aucun stade n'est fermé. Ici, en Espagne, il ne se passe rien. Vinicius s'en prend à juste titre à LaLiga".
Diego Picó : "Ce qui s'est passé hier soir est une honte en lettres capitales. Dès avant le match, on entent "Vinicius, tu es un singe" crié par une bonne partie des supporters. Il y a un moment où ils le traitent de tous les noms : singe, chien, noir, merde noire.... C'est une honte. Le problème est celui de l'éducation générale. Et c'est difficile de se le faire dire en face, mais c'est vrai que nous avons un problème de racisme. Nous devons l'accepter".
Cuando fallaba a puerta vacía le cantaban: “Que malo eres, Vinicius que malo eres”
Cuando es una estrella Mundial: “Eres un mono, Vinicius eres un mono”
Van a donde duele, con la complicidad de los antimadridistas y La Ligapic.twitter.com/fPdxHY1jpF
— il Mourinhø Blanco (@musicoloko7) May 22, 2023
Látigo Serrano : "Si la loi n'est pas sévère, il faut la changer. Nous devons assumer que nous sommes un pays raciste. Ce gène raciste, tout comme le gène machiste d'une partie de la société, est ancré en nous. Et il ne peut être guéri que par l'éducation, et ce processus d'éducation ne dure pas 15 jours, mais 15 ans. Il faut apprendre à toute une génération qu'une personne noire est la même qu'une personne blanche. En Espagne, de nombreuses générations n'ont pas été éduquées dans ce sens. Rio Ferdinand a tout à fait raison, trop c'est trop, il faut faire quelque chose".
Antonio Sanz : "Les règles sont trop laxistes et ne sont pas appliquées. La masse couvre ces types et ces gens, soutenus par le collectif, se lèvent et les insultent. La loi doit être appliquée avec tout le sens et toute la rigueur du monde. S'il fallait arrêter le match hier, alors il fallait l'arrêter et c'est tout".
Emilio Pérez de Rozas : "Nous avons manqué une occasion unique de mettre fin à cette situation. J'aurais aimé voir à la télévision ces énergumènes montrés du doigt par Vinicius. Soit nous le faisons avec force, soit cela ne s'arrêtera jamais".
Jorge Liaño : "Vinicius n'a pas tout fait correctement hier, je ne comprends pas toutes ses réactions. Le premier problème est celui de l'éducation et le second celui du football. Cela n'aide pas qu'il y ait une guerre ouverte entre la Fédération et LaLiga. Il est clair que le Real Madrid a aussi un problème. Je ne suis pas d'accord pour dire que l'Espagne est un pays raciste. Vinicius a aussi un problème de comportement".