Rodrygo Goes, 22 ans, s'est confié sur sa vie au Real Madrid lors d'une interview exclusive accordée à Globo Esporte.
"Je pense que chaque saison, je vais avoir plus de pression, mais aussi plus d'importance. C'est ce que je veux, ce que je recherche en raison de ma façon de jouer. Je sais quelle est mon importance, je joue pour le plus grand club du monde et les gens le voient différemment, ils attendent quelque chose de moi", déclare le Brésilien.
"J’ai toujours connu la pression, car depuis l'âge de 11 ans, j'ai toujours eu beaucoup de responsabilités. Je fais ce dont j'ai toujours rêvé et c'est le but de ma vie. Il y a beaucoup de difficultés avec les fans, avec la presse, mais j'ai vu mon père traverser tout cela quand j'étais petit, j'étais prêt. C'était une nouveauté pour les enfants de mon âge, mais moi je savais déjà comment me sortir de ces situations".
Le nouveau 11 madrilène, qui jouera à un poste différent cette année suite au départ de Benzema, a expliqué ce qu'il pensait en arrivant au club en 2019. "Le Real Madrid est très grand. Je m'attendais à beaucoup de choses avant d'arriver mais j'ai été surpris car c'est le triple de ce que j'attendais, voire plus. C'est quelque chose de hors du commun que vous ne pouvez ressentir et expliquer qu'en étant à l'intérieur et en le vivant. J'ai toujours rêvé de jouer pour le Real Madrid. Je l'ai toujours dit à tout le monde et aujourd'hui, je peux y être et tout gagner", a-t-il déclaré.
Sur son rôle à Madrid : "Je sens que je progresse, je joue un rôle de plus en plus important, et clairement, je n'ai pas encore montré tout ce que je peux faire".
📌🇧🇷 Rodrygo a marqué 4 buts lors de ses 4 derniers matchs de Liga. Un joueur spécial ✨@OptaJose pic.twitter.com/dz8wz4cQy9
— Real French Madrid (@RMFrench_) August 12, 2023
Les moments difficiles : "La Coupe du monde était un rêve, c'est le moment le plus douloureux de ma carrière (son pénalty manqué face à la Croatie). Je sais qu'il me reste encore beaucoup de Coupes du monde à disputer. Je ne vois pas cela comme un échec, mais comme un moment, un processus par lequel il faut passer. Rien n'est facile dans la vie, personne n'a une histoire parfaite. Je l'ai pris comme ça, mais j'ai été triste pendant quelques jours. La seule chose que je pense, c'est que je reviendrai et que je gagnerai au moins une Coupe du Monde".
Bien que Rodrygo ait laissé entendre pendant la pré-saison qu'Ancelotti serait le sélectionneur du Brésil, il est maintenant plus prudent en raison du choix de Fernando Diniz comme sélectionneur pour un an : "Je pense qu'Ancelotti se concentre sur le Real Madrid. Il a un contrat et il va rester cette saison. Après, je ne sais pas. Nous devons tirer le meilleur parti de la période pendant laquelle Diniz sera notre entraîneur. Son choix a également été une surprise car il était à Fluminense. Je pense qu'il peut s'adapter à l'équipe nationale. Les joueurs qui ont déjà travaillé avec lui parlent en termes élogieux de sa façon de travailler et du style de jeu de ses équipes".
En ce qui concerne le style de jeu de chaque entraîneur, Rodrygo a souligné le "style plus direct" de l'Italien. "Il est plus porté sur la contre-attaque rapide, mais grâce aux caractéristiques des joueurs, nous avons beaucoup de possession de balle. Avec Diniz, il s'agit d'avoir la possession du ballon tout le temps, de jouer et de jouer pour atteindre le but de l'adversaire. Ils sont un peu différents. C'est le cas de tous les entraîneurs", a-t-il déclaré.
Rodrygo a aussi brièvement évoqué sa vie privée et a parlé de sa relation avec ses deux fils jumeaux, Rayan et Ravi : "Je n'aime pas exposer mes enfants, ils sont trop jeunes pour sortir tout le temps. Je pense comme ça et mes parents aussi. Il y a des gens qui ont ce besoin, je ne sais pas ce qu'ils veulent gagner en retour, mais c'est quelque chose que je ne ferai pas. Je continuerai à donner de l'amour et de l'affection à mes enfants et je serai toujours disponible pour répondre à leurs besoins. C'est ainsi que j'ai appris avec mon père".