Achraf Hakimi, défenseur du Paris Saint-Germain, s’est exprimé sur ses objectifs pour la saison à venir, ses chances de décrocher le Ballon d’Or et la concurrence en Ligue des champions, notamment face au Real Madrid.
Dans une interview accordée à Canal+, il évoque d’abord la course au Ballon d’Or : "Quand les gens me mettent dans le débat du Ballon d'Or, c'est un rêve auquel je n'avais jamais pensé. Si j'ai la possibilité de le gagner, je pense que je le mérite aussi. Après la saison historique que j'ai faite - il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ont marqué en quarts, en demies et en finale - alors que c'est plus difficile en tant que défenseur. Les gens pensent que je suis attaquant ou milieu mais non, je joue dans une ligne de quatre et je dois penser à défendre. Les statistiques que j'ai eues cette année, ce ne sont pas celles d'un défenseur normal. Je pense que quand un défenseur fait ça, il mérite plus qu'un attaquant."
Le défenseur parle alors de la possibilité de faire le "back-t-o-bak" en Ligue des champions: "Je ne pense pas que nous soyons favoris parce que nous sommes les champions en titre. Nous sommes forts, mais je sais que de nombreuses équipes ont recruté de grands joueurs. Mais nous allons rester concentrés, poursuivre notre chemin et nous voulons gagner deux fois de suite. Les rivaux ? Il y a le Real Madrid, Barcelone, Liverpool, qui a beaucoup recruté, Manchester City. Mais nous sommes prêts pour ça."
Concernant le Real Madrid justement, Hakimi revient sur leur dernier affrontement, qui s’est conclu sur une nette victoire (4-0) des Parisiens, en demi-finale du Mondial des Clubs : "La dernière fois que nous les avons affrontés, nous étions mieux préparés, meilleurs collectivement, meilleurs physiquement. Et nous l'avons prouvé sur le terrain. Kylian était un peu déçu, nous n'en avons pas beaucoup parlé ensuite, nous avons juste fait quelques blagues là dessus pendant les vacances."
Le marocain a aussi quelques mots pour son entraîneur, Luis Enrique : "Il reste proche des joueurs. Il communique beaucoup avec nous. Il essaye de connaître la part humaine des joueurs plus que les choses footballistiques. On s’entraîne entre une heure et une heure et demie, mais après, on passe beaucoup plus de temps en dehors. C’est important de connaître la personne et le côté humain du joueur et du coach. Il m’a appris la possibilité de jouer à plusieurs postes, d’être polyvalent. C’est une chose que j’ai apprise grâce à lui".
