Suite de la présentation des futurs adversaires du Real. Au goût du jour, deux miraculés et un colosse qui essaie péniblement de se relever.
SD Eibar
Situation : À l’heure actuelle, Eibar devrait militer en deuxième division. Rétrogradé au terme de la saison régulière, le petit poucet de la Liga a profité de la relégation administrative d’Elche et a gagné le droit de côtoyer les grands une saison de plus. Pensant jouer en D2, le club a perdu passablement de ses joueurs, parti se trouver un autre club. Du coup, tout l’effectif est à refaire.
Objectif : Le très expérimenté José Luis Mendilibar aura affaire à une mission d’ores et déjà compliquée, à savoir le maintien. Avec un budget minime, de nouveaux arrivants qui n’ont jamais joué en Liga et la perte de presque tous les cadres, se faire une place au sein des 17 meilleurs du championnat serait exceptionnel.
Joueur clé : Mikel Arruabarena. En plus d’avoir été le meilleur buteur de son équipe la saison passée, le Basque a tout vécu avec Eibar. La Segunda B, la montée en Segunda, la montée en Primera, la relégation et la réascension en l’espace de quelques semaines. L’attaquant aura un grand rôle à jouer dans le vestiaire de par son expérience. C’est surtout cela qu’on retiendra. Iván Ramis et Irureta auront une tâche similaire. Eibar devra peut-être jouer au-dessus de ses moyens et pour ce faire, il y aura besoin d’hommes aptes à transcender leurs partenaires.
Raúl Navas est parti à la Real Sociedad et Javi Lara au centre, en Inde
Granada CF
Situation : 1er mai 2015, alors qu’il reste quatre journées, le club est reléguable. Le président Quique Pina vire son deuxième entraîneur de l’année et passe un coup de fil à José Ramón Sandoval :
« Salut, tu te sens capable de reprendre l’équipe pour quatre matchs, de tous les gagner et de nous sauver ?
-Je suis ton homme », lui répond alors le nouvel entraîneur. Effectivement, c’était son homme. 10 points plus tard, Sandoval est prolongé et Granada toujours en première.
Objectif : Se sauver le plus rapidement possible. Le club nazarí éviterait volontiers de se refaire de telles frayeurs. Bien qu’ils aient dû faire face à beaucoup de départs, en particulier ceux de Nyom et Murillo, le recrutement a été très bien mené, en plus d’avoir été bon marché.
Joueur clé : David Lombán. Les dirigeants ont réussi une bonne opération en attirant le central alors qu’il était libre. Indiscutable la saison passée avec Elche, le joueur formé au Barça devrait relever le niveau de la défense et faire oublier Murillo. Petit bonus, il a marqué 5 buts de la tête la saison passée. Toujours bon à prendre.
José Ramón Sandoval, le sauveur de la précédente saison
Real Deportivo de la Coruña
Situation : Que dire de ce club qui s’est sauvé grâce à un relâchement visible –certains diront intentionel- du Barça alors qu’il menait 2-0 lors du dernier match de la saison ? Jeu catastrophique, performances inquiétantes, joueurs qui déçoivent, mort tragique d’un ultra et pourtant au final, une grande fête en l’honneur du maintien. Voilà à quoi 2014-2015 a ressemblé pour le Depor.
Objectif : Rassurer, c’est-à-dire se sauver de belle manière, en montrant une meilleure image. Quand on voit les nouveaux arrivants et l’effectif actuel, on se dit que c’est possible. Avoir l'air plus médiocre que la saison dernière serait ridicule. On ne peut que faire mieux, ou sinon, sombrer en D2 pour la troisième fois en 5 ans.
Joueur clé : Il y a plusieurs joueurs desquels on attend passablement : Luis Alberto, Fede Cartabia, Pedro Mosquera, Pérez … Difficile d’en choisir un en particulier ,c'est pourquoi Cani fera office de joueur clé en raison de son expérience.
Des problèmes de but(s) pour commencer la saison du Deportivo à Riazor.