Quatrième partie de la présentation des futurs adversaires du Real. Aujourd'hui, de l'ambition, une inconnue et une quête de rédemption.
Real Sociedad
Situation : La Real a réussi un très, très joli coup sur le marché des transferts en attirant le Brésilien Jonathas, auteur de 14 buts la saison passée avec Elche. L’équipe basque s'est préparée tranquillement, sans faire grand bruit.
Objectif : Se rapprocher de l’Europa League et mieux jouer. Le temps où le club de Sán Sebastián militait en Ligue des Champions ne semble être qu’un lointain souvenir. Pourtant, c’était il y a deux ans. Autre priorité, proposer un football un minimum attractif. Quand David Moyes est arrivé en cours de saison passée, il a redressé la barre au niveau des résultats, sans pour autant améliorer la qualité du jeu.
Joueur clé : Geronimo Rulli. Le gardien argentin s’est révélé la saison passée, lui qui n’était qu’une doublure au début de la saison. Il a récemment déclaré qu’il voulait être convoqué avec l’Argentine. Bien que Jonathas et Vela auront un rôle prépondérant à jouer, les performances du portier pourraient faire gagner quelques précieux points aux txuri-urdin. L’exemple à suivre pour Rulli ? Keylor Navas avec Levante, souvent décisif. Sans oublier bien sûr Asier Illarramendi de retour chez les siens. Le désormais ex joueur du Real doit absolument s’imposer comme le patron au milieu !
La Real a déboursé 16 millions (qu'elle payera l'année prochaine) pour faire revenir Illarra. Quand on aime on ne compte pas c'est ça ?
Espanyol Barcelone
Situation : Sur le papier, l’Espanyol risque d’avoir une saison compliquée. Les pericos ont perdu leurs meilleurs éléments : Casilla, Vazquez, Stuani ainsi que leur capitaine emblématique, Sergio García. Tout est à refaire, tout est à reconstruire.
Objectif : Observer les aptitudes de l’équipe et définir l’objectif ensuite. L’autre équipe de Barcelone a créé la surprise la saison passée de par son bon classement. Même s’il semble qu’elle ait tout à perdre, il ne faut ni l’enterrer trop vite, ni la sous-estimer.
Joueur clé : Cela aurait pu être Gerard Moreno mais nous avons choisi Marco Asensio. Parce qu’il appartient au Real ? Oui, mais pas seulement. À 19 ans, tous les clubs du pays rêveraient de l’avoir. Et pour cause, le voir jouer est un délice. Le madrilène a tout pour devenir un très grand joueur. Sinon, Ainaitz Arbilla et Felipe Caicedo devront confirmer leur montée en puissance.
Un crack, tout simplement.
Málaga CF
Situation : Depuis que le cheikh Al Thani (premier ministre du Qatar et cousin du propriétaire du PSG) a décidé de ne plus investir massivement dans le club, il a fallu revoir les objectifs à la baisse. Les boquerones (les sardines…) pourraient se faire racheter par des Chinois sous peu. En attendant, c’est grâce à un son travail de formation que le club balnéaire s’en sort bien. Malheureusement pour lui, il est dans le même cas que l’Espanyol Barcelone, ayant perdu ses meilleurs joueurs. Samu Castillejo, Samu García et Juanmi s’en sont allés. Le cas Sergi Darder est en suspens.
Objectif : Aucun. Il ne faut pas croire qu’il n’y ait pas d’ambition à Málaga, ce n'est pas ça. Les inconnues sont telles que l’on préfère attendre un ou deux mois avant de se fixer un objectif. On a un peu l’impression que c’est soit ça passe, soit ça casse.
Joueur clé : Charles et Amrabat. Les attentes sont élevées pour l’ancien du Celta Vigo et le marocain. Ils ont d’énormes qualités qu’ils ont déjà prouvées par le passé. Quand on affiche son meilleur niveau, les gens ne s’attendent pas à être déçus.
Par contre, les Andalous vont pouvoir s’appuyer sur deux bons gardiens : Kameni (qui sera titulaire) et Ochoa. Et a priori, la défense devrait se montrer solide. Mais comme on l’a dit, ça sent clairement le coup de poker. Quinte flush royale ou paire de deux ?
Roque Santa Cruz vient de revenir à Málaga après une pige ratée au Mexique, où il était le mieux payé du championnat.