Karim Benzema était convoqué devant la justice française ce mercredi, au lendemain du match contre le Shakhtar, pour comparaître dans le cadre de l'histoire impliquant Mathieu Valbuena.
Le procès de justice dans l'affaire Valbuena et l'histoire de la sextape, avec la présumée complicité de Karim Benzema et de quatre autres personnes, a débuté ce mercredi 20 octobre en France. Les prévenus sont accusés d'avoir tenté de faire chanter Mathieu Valbuena, sur qui ils détenaient une vidéo plutôt explicite de l'ancien international français. Dans cette histoire, l'attaquant du Real risque jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amendes. Récit du premier jour.
La version de Mathieu Valbuena : "J'avais peur pour ma carrière sportive, pour la sélection française. Je savais que si la vidéo sortait, ça deviendrait compliqué pour moi de continuer à jouer en Equipe de France. Je me suis senti en danger et mon premier instinct a été de déposer une plainte", a-t-il expliqué.
"On n'a jamais parlé d'une somme d'argent, mais il y a eu une menace de la part de personnes qui m'ont dit qu'elles avaient quelque chose sur moi", a poursuivi Valbuena, qui déplore l'absence de Benzema. "Il manque Karim. C'est dommage, mais c'est comme ça. J'irai jusqu'au bout pour que tout ça reste derrière moi" a-t-il conclu.
Même son de cloche du côté de son avocat : "C'est déplorable. Ça fait 5 ans que l'on attend une confrontation avec Valbuena. On pense que Benzema a peur."
"Sextape": Selon l'un des maître-chanteurs présumés de Mathieu Valbuena, "énormément de joueurs de l'équipe de France ont vu la vidéo, mais il n'y a pas eu de chantage" pic.twitter.com/TqQD3pu1MN
— BFMTV (@BFMTV) October 20, 2021
Par ailleurs, l'un des accusés a reconnu le délit. Axel Angot, est celui qui a récupéré la vidéo alors qu'il "réparait" le téléphone de Mathieu Valbuena. Quand le juge lui a demandé s'il reconnaissait la tentative de chantage, il a répondu par l'affirmative, d'après BFM TV. Il était très endetté et aurait pensé que cette vidéo pouvait lui permettre de rembourser ses dettes. En revanche, les autres nient.
Si Karim Benzema est accusé de complicité dans cette affaire, rien n'implique le Français jusqu'à présent dans les premiers témoignages devant le juge. "J'ai vu la vidéo, on en a rigolé et je l'ai transmise à un peu tout le monde, pas uniquement à Karim Benzema. Djibril Cissé était l'un d'eux. Beaucoup de joueurs de l'Équipe de France ont vu la vidéo. Il n'y a pas eu de chantage et on n'a pas demandé d'argent", a indiqué un autre accusé, alors que le procès qui se tiendra sur trois jours se poursuit.